Déjà deux semaines que je partage avec vous le bilan de mes projets auto-initiés en freelance, et il me semble que vous appréciez !

Après le bilan de mon blog professionnel et de mes ebooks, je reviens aujourd’hui pour vous parler de l’un de mes projets freelance les plus importants et chers à mes yeux : mon podcast !

« Estelle, et si tu partageais tes aventures de digitale nomade publiquement ? »

Tout a commencé en 2019. J’annonce à mon réseau barcelonais que je me lance en freelance, et que je le fais pour une bonne raison : je veux travailler et voyager en même temps.

J’en parle à un événement avec Aurélie Chamerois, co-fondatrice et journaliste à Equinox, le média des français de Barcelone. Elle est super emballée par le projet et me félicite.

Quelques jours plus tard, elle m’écrit sur Whatsapp : « j’ai eu une idée, est-ce que ça te dirait de partager tes aventures de digitale nomade dans un podcast ? »

On déjeune pour en discuter.

En 2019, le digital nomadisme est encore très marginal. Il est rare que des gens « plaquent tout » pour aller voyager au bout du monde et adopter un mode de vie nomade.

À mon âge, on est soit en CDI avec un poste junior, soit on étudie encore, soit on se lance dans l’entrepreneuriat ou dans le freelancing mais à la maison.

Surtout qu’avec mon partenaire, nous avons prévu des voyages assez longs, de 3 à 4 mois, et thématiques. Notre premier voyage est prévu autour de la Méditerranée, avec plusieurs escales : Maroc, Liban, Israël, Turquie, Grèce, Italie…

L’idée d’Aurélie est assez simple : inspirée par l’excellent podcast « Commencer » de Nouvelles Écoutes (que je recommande), elle souhaite que je partage mon voyage comme un journal de bord audio. Je dois enregistrer les sons de mes voyages (à l’aéroport, dans l’avion, conversation avec les locaux) et lier le tout avec une voix off qui fait fil rouge. Important : ce podcast serait en partenariat avec Equinox, et c’est eux qui s’organiseraient du montage.

J’y réfléchis (un peu), mais le projet m’emballe : moi qui ai toujours beaucoup écrit, j’ai envie de me lancer dans un autre format de création de contenu, l’audio. Et puis ne pas m’occuper du montage, c’est tout bénéf’. J’accepte sans beaucoup d’hésitations.

Rattrapée par la réalité : on voyage comment en pleine pandémie ?

Nous lançons le podcast quelques mois après notre première discussion, et commençons avec des épisodes à Barcelone sur le pourquoi du comment, l’annonce à mes proches, les préparatifs.

Aurélie et Nicolas de Equinox me guident sur l’enregistrement des premières voix off, et l’écriture des épisodes. Enregistrer sa voix pour la radio ou un format audio, c’est tout un travail ! Je suis excitée de me former à cette nouvelle façon de créer du contenu.

Les premiers épisodes sortent, le voyage approche.

Vous ne croirez jamais la date de départ prévue : mars 2020.

Et oui. Alors que dès janvier, les signes avant-coureurs d’une pandémie mondiale s’approchent, je continue d’organiser le voyage, et surtout de partager au travers du podcast mes plans. Mais à quelques semaines du départ, je dois me rendre à l’évidence : le voyage ne se fera pas (maintenant) et je vais bien devoir traverser cette pandémie comme tout le monde, bloquée à la maison. Le comble pour un podcast de voyage.

Ce projet se met donc sur pause indéfiniment. Nous ne savons pas si nous allons pouvoir le reprendre.

Pourtant, petit à petit, la situation « s’améliore », et les restrictions se lèvent progressivement. L’été, nous voyons avec mon partenaire une porte de sortie : La Réunion. L’île a mis en place un plan de contrôle du covid-19 assez rigoureux qui est plutôt rassurant, et les cas n’y sont pas très nombreux. Les plans de voyage reprennent : nous y partirons 2 mois en août et septembre et resterons un mois à Paris à notre retour.

Partager mon voyage sous format audio est un travail à temps plein, mais qui m’enthousiasme : j’enregistre tous les sons et bouts de conversation qui me paraissent intéressants (ok, parfois en cachette), et surtout, cela me force à aller vers l’autre, à rencontrer des gens, leur parler, et découvrir leur histoire. Je ne quitte pas mon airbnb sans ma « moufette », que j’accroche à mon téléphone pour capter les sons, et travaille toutes les semaines sur le script des épisodes.

Je partage mon voyage en toute sincérité, comme si on était à mes côtés : le bruit de la mer, du marché, mes conversations avec les locaux, mes clients…

Je ne raconte pas le digital nomadisme au travers du prisme « d’Instagram », avec que des bons plans et super hôtels. Je le raconte en toute honnêteté, avec ses super avantages (faire du canyonisme le matin et travailler l’après-midi), mais aussi ses inconvénients (grosses galères de wifi, froid dans certains logements car nous sommes en automne à la Réunion, stress de certains projets en pleine voiture…).

Petit à petit, de l’autre côté de l’Océan Indien, le podcast s’emballe. Aurélie me fait part d’audiences de plus en plus importantes, et je remarque bien sur Instagram que l’on me suit et m’écrit de plus en plus. Mon plan inspire et permet de s’évader un peu, surtout en cette période de pandémie si particulière.

Le podcast : un format de contenu chronophage mais qui paie

Aurélie et moi avant le grand départ

J’ai au total réalisé deux saisons de ce podcast de digital nomadisme avec Equinox. La première en 2020 à La Réunion, la seconde en 2021 au Maroc.

Pendant ces deux saisons, le podcast n’a cessé de prendre de l’ampleur, et de m’apporter non seulement des abonnés Instagram, mais aussi des demandes de freelances pour les aider à se lancer. Cela me donnera l’idée de créer une formation spéciale, dont je vous reparlerais dans le prochain épisode.

Le podcast s’est naturellement arrêté en 2021 après l’échec de mon second voyage. Alors que nous avions prévu de rester 3 mois au Maroc, nous sommes rentrés après 1 mois, la situation étant toujours compliquée avec la pandémie. J’y ai enregistré mon voyage et mes galères, mais la seconde saison est beaucoup plus courte que prévue. Après cette déconvenue, je ne sais pas si je revoyagerais prochainement.

Même si je suis repartie depuis à Dubaï (1 mois, fin 2021) et à Chicago (1 mois, début 2023), nous n’avons pas repris les enregistrements car le concept s’était un peu essoufflé.

Le podcast est toujours en ligne cependant si vous voulez l’écouter, cliquez ici.

Cela n’en reste pas moins un projet professionnel et personnel qui m’a énormément appris. Si je devais en faire le bilan, voici ce que je dirais.

Ce qui a marché :

  • Partager en toute sincérité : certains extraits du podcast sont vraiment bruts de pomme et retranscrivent en direct mes doutes, mes galères, mes joies, mes conversations. Et ça a plu. Créer ce podcast m’a permis de créer un personal branding très fort, et de le creuser plus en profondeur avec mes autres projets.
  • Le bon contenu au bon moment : sortir un podcast de voyage en pleine pandémie mondiale ? Il fallait oser. Pourtant c’est ce qu’on a fait, et je pense que cela a grandement contribué à son succès. Aussi, le sujet sortait du lot, et le marché du podcast était moins saturé qu’aujourd’hui.
  • Une belle synchronicité avec l’équipe : même si j’étais la voix principale, le podcast était un vrai travail d’équipe. Avec Aurélie, nous avons co-écrit tous les épisodes, et surtout, c’est elle qui s’est occupée du montage, mais aussi de la publication sur les plateformes de chaque épisode. Sans elle ou le reste de l’équipe, je ne donnerais pas le même succès ni la même longévité au podcast.

Ce qui n’a pas marché :

  • Le contexte de pandémie qui nous a finalement rattrapé
  • La difficulté à renouveler le concept au bout de deux saisons

Voici les leçons que j’en tire :

  • Le podcast est un super contenu pour créer et affirmer son personal branding
  • Rien ne sert de « copier ce qui marche » : il faut savoir être authentique et original dans sa création de contenu
  • Même en partageant du contenu personnel, on peut se créer des opportunités professionnelles (j’avais peur que partager publiquement que je voyage rebute les clients… au contraire : les clients qui sont venus vers moi partageaient les mêmes valeurs)

Depuis son arrêt, j’ai voulu (re)lancer un podcast sur un sujet différent à plusieurs reprises. Mais par manque de temps, de motivation, d’excuses, je ne m’y suis pas encore attelée. C’est pourtant un des projets professionnels qui m’a le plus plu et je pense le plus apporté, sur un point de vue pro mais aussi perso. Peut-être un jour… ne jamais dire jamais !

Il y a peu, j’ai pris la décision d’arrêter d’être freelance comme je l’ai été depuis ces 4 dernières années.

Et avant de tourner cette page, j’ai décidé de faire le bilan (public) de tous les projets freelance que j’ai lancé, principalement seule. L’idée est de partager avec vous honnêtement ce qui a marché, ce qui a échoué, ce qui m’a plu, et les leçons que j’ai pu en tirer. J’ai commencé avec la première rétrospective ici, celui de mon blog professionnel.

Dans cette seconde partie, je vais mentionner un autre projet qui a animé les débuts de ma vie de freelance : la rédaction de ebooks.

Le ebook, un magnet à leads ?

Le ebook est souvent un type de contenu conseillé pour attirer des prospects et trouver ses premiers clients.

Cela permet de donner un bon aperçu de son expertise, et de convaincre quiconque serait intéressé par la thématique de son livre de travailler avec soi.

Beaucoup de gourous du marketing parlent du ebook comme un « magnet à leads », vantant le fait que cela nécessite un premier travail mais qu’ensuite, le ebook se vend « tout seul » et permet non seulement de générer des revenus automatiques, mais aussi de rentrer des prospects.

À l’époque où je me suis lancée en tant que freelance dans le marketing d’influence, peu de personnes proposaient mes services à leur compte. Il n’y avait que des agences qui me faisaient concurrence, la plupart avec de gros budgets et peu de transparence sur leurs façons de faire.

J’ai donc décidé de prendre le contrepied de ces agences, et de rédiger un premier ebook pour éduquer les marques.

Mon premier ebook : mettre en avant mes compétences pour le plus grand nombre

J’ai rédigé ce ebook rapidement après mes débuts en freelance en 2020, soit quelques mois à peine après m’être lancée.

Ce premier livret était assez simple et pragmatique : des conseils concrets pour réussir ses collaborations influenceurs en 5 étapes. Il était gratuit, et je l’ai principalement promu sur Instagram et mon site web pour inciter les gens à le télécharger.

Je ne me souviens pas qu’il ait pris beaucoup de temps à être rédigé. Il était assez court, et surtout gratuit, il a donc été téléchargé (un peu) mais m’a surtout permis de mettre des mots sur mon expertise, et de commencer à éduquer ma cible sur la nécessité de faire appel à mes services.

Ce qui a fonctionné :

  • Un titre clair sur le contenu
  • Un sujet facile à comprendre même pour les personnes n’étant pas familiers avec cette niche

Ce qui n’a pas fonctionné :

  • Un ebook trop court (17 pages)
  • Des pages intérieures trop simples, sans illustrations ou graphiques

Mon second ebook : convaincre et générer des revenus automatiques

Quelques mois après avoir publié cet ebook, j’en ai publié un nouveau, qui reprenait les bases du premier, mais apportait plus de profondeur et de perspective au sujet.

Cette fois, je suis partie sur un ebook d’une cinquantaine de pages, avec des pages en couleur, des graphiques et photos pour mieux illustrer mes propos.

Et je l’ai mis à la vente sur mon site web au prix de 15€99.

Ce ebook a beaucoup mieux fonctionné que le premier, même s’il était payant. Pourquoi ? Car il était beaucoup plus riche en contenus et en conseils, et qu’au lieu de ne mentionner que « 5 conseils », on parlait cette fois d’un « guide » complet. Un vrai outil pour les professionnels qui souhaitaient se mettre au marketing d’influence, pour moins de 20€.

Voici les stratégies que j’ai mis en place cette fois pour le promouvoir :

  • un graphisme associé à mon identité visuelle, beaucoup plus professionnel et qualitatif
  • une collaboration avec un média : j’ai demandé à Myriam des Gens d’Internet de relire mon ebook, elle qui écrivait constamment sur le sujet, et d’avoir son avis sur mes propos (c’est comme ça que nous nous sommes connues !). Cela m’a non seulement permis de bénéficier d’un retour d’expert, mais aussi d’intriguer sa curiosité et d’être par la suite interviewée pour un article exclusif sur son média, m’offrant une belle visibilité.
  • une promotion de lancement
  • de nombreux posts Instagram avec des extraits
  • des articles de blog traitant de certaines parties du ebook avec bannières renvoyant vers le produit
  • une promotion en stories sur le compte d’un Instagrameur spécialisé dans les conseils sur le marketing des réseaux sociaux

Ce qui a fonctionné :

  • parler constamment de mon ebook sur mes différentes plateformes (RS, blog, site web…)
  • avoir différentes promotions disponibles en ligne (code promo avec Les Gens d’Internet, sur certains posts Instagram, etc)
  • faire parler du ebook avec des partenaires (Gens d’Internet, Equinox, etc)
  • construire une stratégie SEO pour promouvoir mon ebook (articles répondant à des mots-clés précis illustrés de bannières de vente)

Ce qui a échoué :

  • la collaboration en stories avec le créateur de contenus (j’ai payé, et n’ai eu aucunes ventes)

Ce que ce ebook m’a apporté :

  • des ventes sur le long-terme (même deux ans après, je le vendais encore de temps en temps)
  • des prospects qui se sont convertis en clients
  • une crédibilité en tant qu’experte de ma niche à un moment clé de mon business

Ce que j’aurais pu améliorer :

  • refaire une version 2022 ou 2023 du ebook pour l’actualiser (le milieu de l’influence change vite, et certains noms ou chiffres cités ont vite été désuets)
  • faire un scénario email pour les acheteurs du ebook afin de vendre du consulting associé
  • créer d’autres produits complémentaires à vendre en bundle

Ces idées, je les ai en écrivant ces lignes et en prenant du recul sur ce projet. Si pour moi, le ebook a été un succès par rapport à ce que j’en attendais et surtout pour la visibilité qu’il m’a donné, il n’a clairement pas permis de faire décoller mes revenus « automatiques ». J’aurais donc pu en toute transparence, beaucoup plus bosser sur cet aspect, et si c’était à refaire, j’essaierais d’intégrer ces stratégies bien en amont !

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Hello moi c’est Estelle, marketeuse polyglotte dans l’âme, expatriée à Barcelone depuis 6 ans. Co-fondatrice de l’agence web Wise Creative et de l’événement Le Café de l’Influence, je me lance dans une rétrospective profonde et sans chichis de mes projets freelance !

Il y a peu, j’ai pris la décision d’arrêter d’être freelance comme je l’ai été depuis ces 4 dernières années.

Pour ceux/celles qui ne me connaissent pas

Je m’appelle Estelle, je suis experte en marketing digital (SEO et influence) freelance depuis 4 ans à Barcelone, et co-fondatrice de l’agence web Wise Creative.

Pendant 4 ans, j’ai proposé de nombreux services en marketing digital, du SEO au community management en passant par la traduction et l’influence marketing.

Mais depuis peu, j’ai l’impression d’avoir atteint mes limites.

Comme un plafond de verre qui me fait tourner en rond, avec toujours les mêmes services demandés, et des prestations où je me sens toujours limitée.

2024, l’année du renouveau

J’ai donc décidé de donner un nouveau tournant à ma carrière en me lançant à 100% dans l’événementiel avec un des projets que j’ai lancé.

C’est la dernière chance que je donne à l’entrepreneuriat pour le moment.

En clôturant un de mes contrats et en partageant mon ressenti à l’une de mes premières et fidèles clientes Magali, avec qui une belle relation s’est nouée au fil des années, elle m’a partagé une super idée :

pourquoi ne pas faire le bilan de tous les projets que tu as lancé, voir ce qui a fonctionné, échoué, et ce qui t’a plu et pourquoi ?

Selon elle, j’étais trop pessimiste dans mes propos et je dévalorisais mon expérience, alors que d’un point de vue extérieur, elle était impressionnée par tout ce que j’avais pu expérimenter en plus de l’accompagnement que je lui avais proposé.

C’est vrai que quand on a la tête dans le guidon, on ne se rend pas toujours compte de la valeur que l’on créée.

Alors c’est ce que je vais faire dans cette série d’articles : un bilan complet de tous mes différents projets, et oh comme il y en a eu !

Sommaire de mes projets

Voici tous les projets que j’ai lancé et que je vais décrypter pour vous dans les prochaines semaines :

  • un blog (dont je fais le bilan dans cet article)
  • des ebooks
  • un podcast
  • une formation
  • un événement

J’ai hâte de voir ce que je découvrirais lors de ce bilan, de faire le recul sur certains projets et peut-être de mieux les évaluer.

Surtout, j’espère que cela vous inspirera à faire aussi le bilan de vos propres réussites et échecs, et que cela arrivera à vous inspirer pour vous lancer de dans nouvelles choses ! Je commence sans plus tarder.

Mon blog et site web pro, estelleducommun.com

Dès le lancement de mon activité, j’ai construit un site web avec un blog pour promouvoir mes services et me faire connaître. Proposant du SEO, il me semblait important de prouver mes compétences dans ce domaine en plus d’avoir une vitrine qui pourrait exposer mes différents projets.

Nous étions en plein covid, et trouver des clients à distance était vraiment compliqué.

J’ai donc dédié beaucoup de temps à mon blog pour créer du contenu de valeur sur mes services dans l’influence marketing.

Voici les leçons que j’en tire :

  • La régularité paie : je publiais environ 2 articles par semaine au début, et ce pendant plusieurs mois. Cela m’a amené rapidement du trafic et surtout de bonnes positions sur des mots-clés du secteur.
  • Le contenu converti : j’ai eu la chance de trouver plusieurs clients grâce à mon contenu. On me contactait grâce à mes articles sur le marketing d’influence, et finalement, je pouvais vendre des services annexes ou complémentaires et rentrer des clients sur le long-terme.
  • Plus tu écris, plus ça t’inspire : me forcer à écrire sur des sujets autour de mes services m’a poussé d’une certaine façon à faire une veille, à m’informer des dernières tendances ou stratégies intéressantes à déployer, ce qui a pu me rendre plus confiante ensuite lors de pitchs prospect ou lors de management de campagnes.
  • Bosser pour soi est important, surtout au début : quand on démarre, il faut vraiment se donner un coup de pied aux fesses pour bosser et trouver ses premiers clients. Et oui, ils ne tombent pas du ciel ! Et démarcher à l’aveugle sans site web, portfolio, contenu… surtout quand on travaille dans le marketing digital, ça ne sert pas à grand-chose. Tenir ce blog m’a forcé à adopter une certaine rigueur et régularité dans mes propres projets même s’ils n’étaient pas directement rémunérés. Ils ont finalement payé, des mois plus tard, et je me remercie d’avoir tenu ce rythme même quand les résultats n’étaient pas immédiats !

Ce qui n’a pas marché :

  • Faire un repositionnement éditorial et SEO : En 2022, après une pause d’un an sur le blog, j’ai voulu reprendre en l’axant moins sur le marketing d’influence et plus sur la formation pour freelance que je lançais. J’ai donc changé de direction pour la ligne éditoriale du blog, ce qui en SEO, est souvent compliqué à réaliser quand un site web est bien positionné sur une niche. Malgré un boost d’articles à valeur ajoutée sur le sujet, je n’ai pas réussi à repositionner « rapidement » le blog sur ces mots-clés qui étaient moins niches et plus concurrentiels.
  • Ne plus être régulière : L’absence de résultats suite à ce repositionnement éditorial et surtout le travail clients qui se poursuivait m’ont démotivée à continuer la rédaction de mon blog. Petit à petit, je n’ai plus actualisé mon site web et je l’ai regretté, car le trafic en a souffert suite à une mise à jour Google.

À retenir de ce projet professionnel :

  • le blog n’est pas mort, vive le blog ! Et oui, le marketing de contenu marche, quand on s’y met vraiment
  • oui, le SEO peut apporter des clients qualifiés, et ce sur sur le long-terme
  • même quand les missions arrivent enfin, il faut apprendre à se libérer du temps pour soi pour faire grandir son business et ne pas se laisser submerger par le travail « client » uniquement

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Hello moi c’est Estelle, marketeuse polyglotte dans l’âme, expatriée à Barcelone depuis 6 ans. Co-fondatrice de l’agence web Wise Creative et de l’événement Le Café de l’Influence, je me lance dans une rétrospective profonde et sans chichis de mes projets freelance !

Lors de mon séjour à Chicago, j’ai eu la chance d’assister à un événement de networking féminin, dédié à toutes les “Boss Babes” de Chicago et ses alentours. J’y ai fait la connaissance de Holly Sias, organisatrice de l’événement et fondatrice de l’agence Socialite Media, mais surtout de Supriya, avec qui j’ai passé une bonne partie de la soirée.

Supriya Venkatesan s’est présentée à moi comme une coach en leadership. Elle aide les entrepreneurs et les entreprises à grandir et faire plus de chiffres d’affaires. Pour cela, elle ne travaille pas les compétences, mais une chose souvent mise de côté : le mindset. 

Après avoir appris à mieux la connaître autour d’un café, j’ai voulu lui donner la parole ici car je souhaitais absolument que son histoire soit partagée. Découvrez la vision d’une jeune femme au parcours multi-culturel pleine d’ambition, et de réussite.

Bouleverser le subconscient pour faire grandir son business

Supriya est “coach spécialisée dans le leadership transformationnel”. Avec Samskara, son entreprise, elle travaille avec le subconscient pour aider les entrepreneurs ou professionnels à haute responsabilité à avancer dans leur business de façon radicale. 

En coaching, on travaille normalement sur le niveau conscient, comme acquérir de meilleures compétences en communication, apprendre à fixer des objectifs…” explique-t-elle. “Mais je pense que travailler dès le niveau du subconscient aide à opérer des changements plus radicaux, puisqu’on touche à ses valeurs, aux croyances limitantes qui nous accompagnent depuis des années.”

Supriya intervient au moment de croissance d’une entreprise. C’est un moment qui est souvent attendu par les boîtes ou les solopreneurs, mais qui une fois atteint, est souvent difficile à franchir. “On parle souvent de ce fameux “plafond” avec mes clients. On arrive à grandir jusqu’à un certain point, et on se retrouve bloqué à cause de nos croyances, de nos émotions, de notre environnement. Cela se transforme ensuite en peur, procrastination, et on se trouve des excuses pour ne pas aller plus loin.

La clientèle de Supriya a cependant un profil particulier. Ce sont des “high achievers”, ou personnes déterminées à viser la performance et faire ce qu’il faut. Chef de restaurant, directeur d’agence… Peu importe la niche, tous les coachés de Supriya ont la niaque d’aller plus loin dans leur business. 

Ex-militaire, stratégiste Apple, et entrepreneuse à succès

Le succès de l’approche de Supriya vient de son parcours hors-norme. Née dans les îles Fidji, elle a vécu la plus grande partie de son enfance entre les US et son île natale. Elle développe rapidement une personnalité multi-culturelle et multi-lingue, entre la culture fidjienne, indienne, d’où vient une partie de sa famille, et américaine. 

Au lycée, elle décroche les cours et rejoint l’armée américaine. Elle servira 6 ans, déployée entre l’Iraq et l’Asie du Sud-Est. C’est lors de cette expérience qu’elle commencera sa prise de conscience vers l’importance du mindset et du leadership.

Suite à un breakdown, elle sort de l’armée et rejoint l’université de Columbia, où elle suivra un master de Sciences de la communication, et se plongera dans les tréfonds du subconscient et de l’esprit humain. Pendant ses études, elle tombe enceinte et cet événement inattendu bouleverse sa vie. “On dit souvent quela nécessité est mère de l’invention” et je pense que c’est tout à fait ce qu’a déclenché la maternité pour moi.”, explique Supriya. “Même si j’étais mariée, ce n’était pas une grossesse inattendue et je pense que c’est ça qui m’a naturellement poussée vers l’entrepreneuriat.” 

En parallèle de ses études, elle commence donc à rédiger en freelance pour des agences et médias, et collabore petit à petit avec les plus grands noms : NY Time, Forbes, Vogue, Teen Vogue… Puis elle se dirige vers le marketing de contenu, où là aussi elle réussit à collaborer avec agences gouvernementales et médias de renom.

Quand ma fille était plus grande, j’ai rejoint le milieu corporate en agence et j’y suis restée 4 ans. Je suis directement arrivée en tant que directrice à cause des expériences que j’avais accumulé, et j’ai travaillé pour des comptes très importants comme l’Armée, Dropbox, Blue Cross Blue Shield, Toyota, Nissan et Apple”.

C’est grâce à son travail remarqué pour Apple que la boîte l’embauchera en Californie pour rejoindre leurs locaux. Elle y restera un an, puis rejoindra une autre agence marketing où elle réussit à faire grandir son département de 60 personnes à 110 personnes en 9 mois.C’est là que j’ai pris conscience de l’importance de la croissance d’une entreprise, et de tous les processus à mettre en place pour faire en sorte qu’elle se passe dans les bonnes conditions”.

Se reprogrammer pour réussir

Le programme de Supriya se base sur toutes ses expériences de vie, perso et pro, mais aussi sur ses études en sciences et communication. 

Avec son accompagnement, elle aide les entrepreneurs et salariés à haute responsabilité à reprendre le contrôle de leur leadership, et changer leur état d’esprit pour libérer leurs capacités de performance. 

Son programme clé de 3 mois, The Monarch Experience, repose sur 3 phases simples:

  1. Release
  2. Relearn
  3. Reprogram

L’idée est de se défaire de toutes ses croyances limitantes et émotions qui nous empêcheraient d’atteindre la performance, pour nous modeler une autre identité tournée vers la réussite.” Pour aider ses clients, Supriya a développé de nombreux outils neurolinguistiques et visuels, qui aident à travailler sur ses croyances limitantes. On apprend à transformer des problèmes en opportunités, à mieux comprendre la perception des autres sur une situation donnée, et à travailler sur ses blocages, physiques comme émotionnels.

Avec Supriya, on travaille sur sa connexion “corps et esprit” pour se libérer de ses freins et blocages, et construire la vie que l’on mérité.

Rien n’est impossible à celui qui croit

Je suis heureuse de vous partager cette interview, car j’ai sincèremment été bluffée par Supriya en la rencontrant. C’est une personne très spéciale, entourée d’une aura de détermination et d’ambition contagieuse. Sa vie n’a pas du tout été une ligne droite, mais elle a su faire de chaque épreuve une opportunité pour grandir encore plus haut et plus loin.

Aujourd’hui, en plus de développer son programme de coaching en leadership pour les entreprises, elle m’a confié travailler sur un livre à venir, son premier en version papier. 

Ce que l’on peut retenir de son expérience et de sa vision de l’entrepreneuriat si on entreprend soi-même, c’est que la réussite n’est pas liée qu’aux efforts que l’on met, mais aussi à la mentalité qu’on adopte. On ne peut réussir si on n’adopte pas la bonne attitude et le bon “mindset”, et c’est quelque chose qui se travaille tous les jours et sur le long-terme.

Pour ça, Supriya m’a recommandé le livre “Think and Grow Rich” de Napoleon Hill, un classique de la littérature entrepreneuriale, où le journaliste a passé plus de 20 ans à interviewer les personnes les plus riches d’Amérique pour leur demander les clés de leur succès. 

Si vous voulez suivre Supriya sur ses réseaux sociaux, voici le lien de son compte Instagram

Hello tout le monde, c’est Estelle ! Après des mois sans écrire par ici, je reprends mon clavier pour une nouvelle série d’articles sur ce tout nouveau site web.

Si vous débarquez, vous devez vous demander de quoi je parle. Et bien oui, Estelle Ducommun s’est refait une beauté, et je profite de ce nouveau site web tout beau tout neuf pour lancer une nouvelle série d’articles.

En mars et avril, je me suis rendue à Chicago puis New York, où j’ai eu la chance de rencontrer de nombreux entrepreneurs qui n’ont pas peur des challenges. Cela m’a donné envie de leur donner la parole ici, sous la forme d’une série d’interview inspirantes et enrichissantes sur l’entrepreunariat.

Dans le cadre du Café de l’Influence, j’ai rencontré Holly Sias, CEO et fondatrice de l’agence Socialite Media à Chicago. J’ai eu envie de l’interviewer pour en savoir plus sur sa vision du métier, et creuser avec elle les différences de l’influence aux Etats-Unis vs en France. Si vous êtes inscrits à la newsletter du Café, vous avez pu découvrir la version courte : découvrez ici la version longue !

Holly Sias, de journaliste sportif à CEO d’agence marketing

Holly Sias est définitivement une entrepreneuse inspirante. Tout sourire, elle m’explique sans aucun tabou comment elle est passé d’une reconversion professionnelle en solo à une agence qui emploie aujourd’hui 14 personnes, dans plus de 5 villes des États-Unis. Et ce en 3 ans.

Après une carrière dans le journalisme sportif, Holly décide en juin 2020 de lancer Socialite Media, une agence de social media et marketing d’influence local. À l’époque, elle se sentait épuisée par un milieu professionnel sans scrupules. Elle avait envie de construire un projet qui respecte ses valeurs, et respecte également la valeur des femmes dans le monde du travail.

Holly décide de construire Socialite Media sur 4 piliers fondateurs:

  • Les femmes dans le business
  • Les femmes soutenant d’autres femmes
  • Des business locaux
  • Des petits business

Son agence se concentre sur le secteur de l’hôtellerie, avec principalement des restaurants de Chicago en clients.

En 3 ans, Socialite Media aura pu activer +400 influenceurs, de 5000 abonnés et plus, à Chicago et ses alentours. Récemment, Holly a également ouvert de nouvelles villes à son actif, avec des clients à Las Vegas, Los Angeles, Miami et Dallas.

Pour promouvoir ses clients, Holly est venue à concevoir deux formes de collaborations: des événements d’influenceurs et des promotions en continu.

La stratégie de Socialite Media : l’influence locale en continu

Ce qui fait le succès des campagnes de Socialite Media ? “Aiming for constant exposure”, révèle Holly, ou viser l’exposition constante, en français.

Pour ses clients dans la restauration, Holly propose une collaboration influenceur par semaine, et ce sans date de fin. Au début, c’est pour promouvoir les services de livraison de ces restaurants, puis petit à petit, avec la réouverture, la venue sur place.

Un des principaux challenges des restaurants de Chicago était de remplir l’Happy Hour. Grâce à des recommandations d’influenceurs locaux, nous avons réussi en quelques mois à augmenter de façon conséquente le taux de réservation de nos clients ; il y a maintenant la queue devant de nombreux spots !”, explique fièrement Holly.

Pour traquer le ROI de ses campagnes, le challenge est le même qu’en France. “Pour les collaborations avec des services de livraison, nous donnons un code promo par influenceur donc il est facile de mesurer les ventes générées, mais pour les réservations de restaurant, c’est moins quantifiable. Le restaurant demande généralement si le client a été référé par un influenceur.” 

Afin d’avoir des résultats efficaces et pertinents, l’agence essaie de ne pas affilier un influenceur au même restaurant pendant les 6 mois ou 1 an suivant la première collaboration. 

Cette façon de penser l’influence en continu, et surtout de miser sur le pouvoir du local pour mettre en avant ses clients a été pour moi un des points les plus marquants de notre conversation. En France, on se concentre beaucoup sur des campagnes qui ont un début et une fin, avec de gros lancements à des dates précises. Les partenaires sont souvent des marques présentes dans toute la France ou même dans le monde entier.

Et si l’influence de demain était locale et en continu, comme à Chicago ? C’est une question qui vaut la peine d’être posée.

L’organisation d’événements : des influenceurs party aux networking Boss Babes

Holly Sias au Boss Babes d’avril 2023

Toujours dans cette idée de créer du lien et surtout de promouvoir ses clients de façon originale, Holly et son équipe commencent à organiser des événements d’influenceurs en plus de ces collaborations hebdomadaire.

Les événements sont au départ réservés aux influenceurs locaux, et organisés avec des sponsors de Chicago, toujours dans le domaine de l’hôtellerie : sorties de groupe, yacht party… pour que les influenceurs promeuvent l’entreprise pendant l’événement.

Mais petit à petit, les événements de Socialite Media intriguent de nombreuses personnes, qui ne sont pas toutes influenceurs.

C’est là que Boss Babes naît. Cet événement de networking récurrent est organisé à Chicago pour les entrepreneuses qui ont un petit business local. Lors de ces soirées, des sponsors y présentent leur activité avec un stand et des démos, tandis qu’un buffet est servi dans un grand restaurant chic de la ville. Tout est fait pour que les participantes se rencontrent, et que des connexions se créent entre les femmes inspirantes et entrepreneuses de Chicago.

J’ai eu la chance d’assister à un de ces événements en avril (2023) lors de mon séjour à Chicago, et j’y ai fait de nombreuses rencontres inspirantes, dont celle d’Holly et d’une autre personne que j’aimerais vous présenter ici.

Grâce aux événements influenceurs et professionnels, Socialite Media a su se faire un nom dans la région, et s’imposer comme un acteur du marketing impliqué et créatif.

La régulation de l’influence aux USA

Alors qu’en France, tous les feux sont braqués sur la nouvelle loi de régulation de l’influence marketing, je me suis dit qu’il était intéressant de creuser ce sujet avec elle, et de voir les différences de régulation qui existent.

 Lors d’une collaboration rémunérée, les hashtags #ad #sponsored ou #advertisement doivent figurer au-dessus de la section « view more » de la légende, ce qui permet aux utilisateurs de voir visiblement qu’il s’agit d’une publicité. Il existe également une fonction de partenariat payant qui met en évidence la photo sur laquelle l’emplacement a été marqué à l’origine.

La régulation est plus stricte concernant la promotion d’alcool, où la mention “Enjoying responsibly” est obligatoire. L’audience de l’influence doit aussi avoir plus de 71.6% de followers au dessus de l’âge légal pour boire en cas de promotion de liqueur ou d’alcool.

Tout comme en France cependant, Tik Tok est actuellement sous le feu des projecteurs, et vient d’être banni dans l’État du Montana, tandis que d’autres États sont actuellement en train d’y réfléchir. L’application concrète du ban reste cependant encore floue – “et il est possible de contourner cette restriction très facilement avec un VPN de nos jours”, précise Holly. “Nos influenceurs sont en tout cas très concernés par le sujet et nous suivons les avancées toutes les semaines.” 

Un oeil attentif à l’algorithme Instagram

L’algorithme est aussi sous le feu des projecteurs pour l’agence, surtout celui d’Instagram. “Apparemment, Instagram favoriserait moins les vidéos créées par des applications tierces, explique Holly, qui propose aussi un service création de contenu UGC pour ses clients. C’est donc quelque chose auquel nous faisons attention.”

Selon les dernières news, l’application remettrait aussi en avant les photos après une longue période à booster les vidéos. 

J’espère que cette première interview vous aura plu! Restez connectés, une deuxième devrait apparaître dans les prochaines semaines

Être freelance signifie bien souvent avoir plusieurs clients aux profils très différents. Conserver une bonne entente avec chacun d’entre eux est primordial pour pérenniser son activité. 

Comme dans toutes les relations humaines, il sera très facile de travailler avec certains clients, et plus difficile avec d’autres. C’est pourquoi il est essentiel d’apprendre à définir des limites saines avec ses clients. 

Découvrez mes recommandations pour travailler dans la bonne entente avec l’ensemble de vos clients. 

Pourquoi définir des limites avec ses clients ?

Pour que votre activité en tant que freelance perdure dans le temps, la gestion clientèle est un point essentiel à travailler.

En effet, il peut être très rapide de se voir attribuer une bonne ou une mauvaise réputation. Fidéliser ses clients permet en plus de s’assurer un revenu régulier.

Choisir ses clients

Lorsque vous prospectez ou lorsque vous avez des demandes, il devient vite essentiel de sélectionner les personnes avec qui vous allez travailler.

Faites tout d’abord confiance à votre instinct : avec l’expérience, vous apprendrez à ressentir à travers les échanges (qu’ils soient écrits ou oraux) le caractère d’un prospect. Privilégiez donc les personnalités avec qui vous avez plaisir à travailler : la qualité de votre travail s’en fera ressentir.

Toutefois, même quand le feeling semble au rendez-vous, il est important de se protéger en fixant rapidement des limites saines avec son client, où dès qu’une situation “borderline” se présente.

Comment bien définir ses limites avec un client ?

Voici mes conseils pour bien commencer à travailler avec un nouveau client.

Mettre en place un devis clair

L’étape du devis, qui semble parfois subsidiaire lors d’un accord écrit, est pourtant très importante.

Ce document, voué à être signé par votre client, prouve l’accord initial qui a été convenu entre vous. Il constitue en quelque sorte la base de votre future relation.

Voici les détails à ne pas oublier dans vos devis : 

  • La durée de validité de l’offre (et à fortiori du tarif),
  • Le contenu détaillé de chaque prestations : ne pas hésiter à ajouter des détails, ainsi qu’une partie “ce que cette offre ne comprend pas”,
  • Le déroulement de la mission : durée, temps, les étapes éventuelles,
  • Le tarif : il doit être indiqué en HT ou en TTC. N’oubliez pas d’ajouter les modalités de paiement, ainsi que la date de paiement. Souvent pour les freelances il s’agit d’un paiement à chaque fin de mois ou d’un paiement en une fois selon la mission.

Mon conseil pour une première mission avec un client : pour valider le sérieux de votre client, demandez un acompte pour le premier mois. 

Grâce à ce devis détaillé, vous pourrez éviter les situations courantes où un client vous demande plus de travail que ce qu’il vous paie. Vous pourrez prouver que la mission demandée n’est pas prévue dans le devis, mais vous pourrez bien sûr en éditer un nouveau avec votre tarif pour cette mission supplémentaire.

Lire « 5 étapes pour bien vous lancer en tant que freelance »

Éviter les situations de débordement

Il est tout à fait humain de s’investir davantage pour certains clients, mais attention ! Si vous travaillez plus sans demander de paiement, vous ouvrez la porte à des dérives.

Par exemple, si un jour vous n’avez plus la possibilité d’accorder du temps gratuitement, votre client aura l’impression que vous travaillez moins ! 

Trop s’impliquer signifie également accepter plus de responsabilités : mesurez vos paroles et vos recommandations pour ne pas paraître responsable en cas de problème.

Précisez vos moyens et horaires de contact

Il est tentant de se rendre disponible pour garder ses clients satisfaits. Cependant, certaines personnes auront tendance à dépasser les limites qui vous semblaient implicites. Ce n’est souvent pas fait avec mauvaise foi ou intention, mais vous rencontrerez en effet probablement des clients qui vous contactent le week-end ou à des heures inappropriées. Si cela n’est pas justifié par un décalage horaire important, il faut poser ses limites dès que possible.

Voici mes conseils pour chaque début de collaboration : 

  • Définissez vos moyens de contacts privilégiés : emails, slack, whatsapp, sms…
  • Définissez vos jours et horaires de disponibilité,
  • Ne répondez jamais en dehors de ces horaires pour conserver les limites.

Je vous recommande d’éviter de privilégier Whatsapp, qui donne l’image que vous êtes disponible tout le temps, sauf si vous avez un whatsapp business. Vous pouvez en revanche le donner en précisant qu’il ne doit être utilisé que pour les urgences.

S’il s’agit de votre numéro personnel, par précaution désactivez l’option “dernière connexion à” qui permettrait à votre client de savoir quand vous avez été en ligne. 

Ne pas accepter de se sous-vendre

Il n’est pas rare de se voir proposer une réduction du tarif sous prétexte que le client vous donne beaucoup de travail. Il peut sincèrement avoir l’impression que cette demande est légitime.

Bien sûr, en tant que freelance cela n’a pas d’intérêt : votre objectif à moyen terme est d’augmenter vos tarifs, et non pas d’accepter de travailler plus pour gagner moins. 

C’est pourquoi il est primordial d’être ferme à ce sujet. En revanche, vous pouvez faire une proposition différente en fonction de son budget.

Si la demande de réduction émane d’un client très fidèle, car il vous fournit exceptionnellement une grande quantité de travail supplémentaire, vous pouvez bien sûr faire un geste pour le fidéliser. Toutefois, ce geste doit être mesuré pour que vous restiez motivés à boucler la mission. 

Que faire en cas de conflit ?

Mon premier conseil en cas de conflit est de prendre son temps pour répondre. En effet, une réponse à chaud est rarement aussi maîtrisée qu’une réponse à froid.

Restez cordial et professionnel en toute occasion, en commençant par dire que vous avez lu le message avec attention. Expliquez votre point de vue et proposez d’en discuter par téléphone si besoin : cela rassure certains profils.

Lorsque vous travaillez pour une entreprise qui n’est pas la vôtre, l’image de marque ne vous concerne pas ou peu. En revanche, lorsqu’on se lance à son compte il est essentiel de penser en amont à l’image que l’on souhaite renvoyer.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour une communication uniforme et une image de marque qui soit présente dans les esprits.

Qu’est-ce que le personal branding ?

En tant qu’indépendant, on parle davantage de personal branding que de “branding”. 

Pour bien faire la différence, le branding est une stratégie visuelle qui permet de créer un univers autour d’une marque. La charte graphique et l’ensemble de l’identité visuelle (logo, typo, coloris…) de la marque constituent donc le branding. Le personal branding signifie que la personne à la tête de l’entreprise (vous) devient sa propre marque. C’est votre nom et votre image qui sont directement associés aux moyens de communication.

En effet, il est possible de se mettre en avant pour sa communication. Après tout, en tant que freelance, vous représentez une plus-value à votre entreprise. Si vous ne souhaitez pas apparaître, vous pouvez tout de même jouer sur plusieurs méthodes de communication pour vanter vos services et appuyer votre image de marque.

Le personal branding permet donc de communiquer sur ses valeurs et sur l’identité de marque.

Définir son image de marque étape par étape

Pour définir son personal branding, il faut avant tout réfléchir aux valeurs que l’on souhaite transmettre, à son identité visuelle et à ses objectifs. Il est donc primordial d’avoir une vision objective de ses compétences et de sa valeur ajoutée.

  1. Faire le point sur son offre

Avant toute chose, vous devez pouvoir définir clairement votre offre. Quels sont vos services et quelle est votre valeur ajoutée ?

Quelles sont vos spécialités, et quelles compétences souhaitez-vous mettre en avant ? En effet, un bon personal branding vous permettra de travailler davantage sur les missions qui vous plaisent et de laisser de côté celles qui vous passionnent moins.

Regardez également votre positionnement sur le marché. De cela va dépendre le choix de couleur de votre charte et le ton à employer dans vos outils de communication.

  1. Faire le point sur ses objectifs et son client cible

Il y a presque autant d’objectifs différents qu’il y a de freelances. Il est important de définir le vôtre car il va ensuite orienter le choix de votre branding.

Par exemple, si vous voulez trouver de nouveaux clients grâce à la prospection active, votre discours sera différent par rapport à la recherche de viralité de vos posts.

Définissez ensuite votre client cible : on ne communique pas de la même façon si on s’adresse à des jeunes mamans ou à des entreprises de finance. Ce point est très important pour le choix de la charte graphique de votre entreprise.

  1. Trouver son nom de marque

En tant que freelance, il est courant de communiquer avec son nom complet. L’avantage est que cela permet directement de communiquer avec sa propre personnalité.

Toutefois, cela peut être limitant à terme si vous souhaitez développer une entreprise plus conséquente. Dans ce cas, il est conseillé de réfléchir au plus tôt à un nom de société.

Créer son identité visuelle

Une fois que vos objectifs et vos valeurs sont clairement définis, il est temps de créer votre identité visuelle. Cette réflexion en amont va vous permettre, à vous ou votre graphiste, de faire les bons choix.

Voici donc une liste non exhaustive des outils à créer : 

  • Une charte graphique avec les couleurs et la typo : loin d’être anodin, le choix des couleurs renvoie directement et inconsciemment vers un univers. Par exemple, l’association du noir et du doré renvoie à une image de luxe,
  • Un logo : il peut s’agir d’un dessin ou de vos initiales. Il doit être facilement imprimable et convenir aux petits formats,
  • Supports de communication : la charte graphique doit être cohérente sur votre site web, vos réseaux sociaux, votre portfolio, vos cartes de visite, etc…

Pourquoi développer un personal branding fort ?

Le personal branding va être utile au développement de votre activité, à court ou long terme. En effet, une image de marque travaillée renforce le sentiment de confiance de vos prospects. Par exemple, un compte instagram actif démontre votre régularité et votre capacité à travailler sur le long terme.

L’écriture d’articles de blog sur votre site web va appuyer votre position d’expert. En parcourant votre site, votre potentiel futur client va être rassuré sur le fait que vous maitrisiez les sujets importants.

De même, un meilleur référencement va implicitement mettre en valeur votre expertise. 

L’importance de fédérer une communauté

Quel que soit votre domaine d’activité, fédérer une communauté n’est jamais du temps perdu. Au contraire, c’est la meilleure manière d’encourager le bouche à oreille sans même vous en rendre compte !

Il suffit qu’un proche d’un de vos followers mentionne le fait de rechercher un professionnel de votre domaine, et ce dernier va partager votre profil. C’est un excellent moyen de trouver facilement de nouveaux clients sans perdre de temps à prospecter. 

Mon conseil : réservez-vous de manière obligatoire un créneau pour préparer des articles ou des posts sur les réseaux sociaux. Programmez-les en avance pour optimiser votre temps et ne plus avoir à y penser. Il vous suffira ensuite d’engager avec votre communauté pour maintenir le lien. 

Quand on travaille en tant que freelance, il est important de créer et de conserver une image de marque et de se faire connaître auprès de potentiels nouveaux clients.

Communiquer sur les réseaux sociaux est un des moyens d’atteindre ces deux objectifs, et Linkedin peut vous apporter une véritable valeur ajoutée. Alors comment bien l’utiliser pour communiquer, et pourquoi ? Je vous dévoile tout dans ce nouvel article. 

Le fonctionnement général de Linkedin

Pour bien interagir avec d’autres comptes, il faut tout d’abord bien comprendre le fonctionnement de ce réseau social : 

  • Le fil d’actualités : il correspond à ce qu’on appelle le “feed” sur d’autres réseaux sociaux : c’est l’endroit où vous pouvez faire défiler l’ensemble des publications des personnes et/ou entreprises que vous suivez.
  • Les publications : aussi appelées “posts”, c’est le contenu partagé sur lequel vous pouvez interagir en commentant ou en mettant une réaction avec un émoji,
  • Les stories : ce format assez récent reprend le principe des stories Instagram. Il s’agit donc d’un post éphémère qui va ensuite disparaître,
  • Les relations : il s’agit des personnes qui constituent votre réseau. Il peut s’agir de personnes physiques ou bien d’entreprises,

Mon conseil : pour ajouter quelqu’un à votre réseau, cliquez sur “me connecter” à côté de son nom ou directement sur son profil.

Bien construire le contenu de son compte Linkedin

Quel que soit le biais, une stratégie de communication se construit. Plus elle sera réfléchie en amont, plus elle sera efficace, et c’est aussi le cas sur Linkedin. 

La première étape, et la plus importante, est de bien créer votre profil à la base : les personnes qui le visiteront pourront alors rapidement voir vos compétences.

Remplir son profil Linkedin

Lors de la création, ou bien après avoir consulté cet article, prenez le temps de remplir au maximum votre profil Linkedin. Plus vous en dites sur vous, plus vous créez de la confiance pour vos futurs clients.

Voici les principaux points à ne pas oublier : 

  • Une photo de profil à la fois professionnelle et attrayante. Il peut s’agir d’une photo portrait de vous, ou bien de votre logo si vous créez une page entreprise,
  • Une bannière : cette image de couverture peut vous permettre de montrer votre créativité ou votre savoir-faire. Bien sûr, choisissez les bonnes dimensions,
  • Votre cursus scolaire et vos expériences : n’hésitez pas à ajouter des détails.
  • Votre phrase d’accroche : ajoutez-y des mots-clés et soyez percutants, car la phrase d’accroche est consultée dans les résultats de recherche. 

Mon conseil : si vous êtes en recherche active de nouveaux clients, ajoutez la bannière “Open to work” qui apparaîtra directement sous votre photo de profil.

Demander à des anciens collègues ou clients de valider vos compétences

Un des grands avantages de Linkedin est qu’il est possible de faire valider ses compétences par des anciens collègues ou des clients. 

Pour chaque compétence ajoutée, vous pouvez obtenir des “+1” : les visiteurs de votre profil y accorderont alors une plus grande crédibilité. 

Développer son réseau et faire connaître son profil

Une fois votre profil créé, complété et optimisé, il est temps de le mettre en avant à travers différentes méthodes.

Partager du contenu

Partager du contenu est un moyen de créer de l’engagement et de la viralité, et peut aussi vous permettre d’asseoir vos compétences dans le milieu.

Les idées de posts ne manquent pas :

  • Partage de vos articles de blog,
  • Récit de vos succès professionnels,
  • Études de cas et résultats obtenus,
  • Éventuels échecs, et comment vous avez surmonté la difficulté,

Bien sûr, ajoutez des “call to action” qui suscitent l’engagement : posez des questions, demandez un avis, partagez un lien vers votre site web, etc. 

Interagir avec les autres profils

Comme chaque plateforme sociale, l’interaction doit se faire dans les deux sens. Il est important de communiquer sur LinkedIn, mais aussi d’interagir avec les autres profils. C’est le moyen de créer du lien et de vous faire remarquer. Pour cela, n’hésitez pas à commenter les publications des autres personnes ou d’entreprises. Cela vous permet de vous faire connaître, et peut-être d’échanger avec des professionnels du même milieu.

Vous pouvez également interagir avec les publications en utilisant des emojis de réaction. C’est un moyen rapide d’interagir même quand vous avez peu de temps.

Enfin, vous avez désormais la possibilité de partager un post simplement ou avec commentaire directement sur votre profil. Cela vous permet de rebondir sur des publications rédigées par d’autres comptes, et d’afficher votre expertise.

Quelques informations sur l’algorithme de Linkedin

Pour optimiser votre compte Linkedin et les retombées futures, il est nécessaire de connaître quelques notions sur l’algorithme.

Tout d’abord, le réseau social apprécie ceux qui contribuent à son succès. En d’autres termes, plus vous engagez, commentez et likez, plus vous serez récompensé. De plus, les comptes qui remarquent votre assiduité dans les commentaires vous le rendront sur vos propres publications. 

Lorsque vous publiez un post, il est tout d’abord montré à une petite partie de vos contacts. En fonction du nombre d’interactions reçues les premières heures, Linkedin va décider de mettre en avant ou de faire disparaître votre post des différents fils d’actualités. C’est pourquoi plus votre contenu est engageant, plus il sera diffusé, et plus vous pourrez espérer atteindre la viralité. 

Bien communiquer sur Linkedin : mes derniers conseils

Comme pour toute stratégie de communication, il est primordial de prévoir un calendrier éditorial afin de poster de manière réfléchie et régulière.

Une fois votre ligne éditoriale définie, vous pouvez programmer vos posts en avance pour ne rien oublier, depuis LinkedIn directement ou sur des outils de social media management comme Buffer ou Hootsuite.

Une des difficultés premières du freelance est de connaître sa véritable valeur, et de l’affirmer. Le syndrome de l’imposteur ou les remarques négatives de son entourage peuvent souvent générer des doutes à l’heure de changer de vie professionnelle.

Pourtant, connaître sa valeur est indispensable : c’est ce qui vous permet de définir votre grille tarifaire et de vous placer en tant qu’expert sur vos sujets sans douter de vous.

À travers cet article, je vous guide sur comment connaître sa valeur en tant que freelance.

Connaître sa valeur : deux types de profils 

Il faut tout d’abord différencier deux types de personnalités : celles sujettes au syndrome de l’imposteur, et celles qui ont un surplus de confiance.

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Assez fréquent chez les travailleurs indépendants, le syndrome de l’imposteur peut constituer un véritable frein pour sa carrière professionnelle. 

En effet, une personne sujette au syndrome de l’imposteur aura tendance à se sous-évaluer, voire à se dévaloriser. Il est alors difficile de reconnaître ses véritables forces et ses qualités. 

Une des pensées récurrentes des personnes victimes de ce symptôme, est l’impression de réussir par chance et de faire croire qu’on est bon. Encore pire, nous avons alors le sentiment que nos clients vont nous démasquer et se rendre compte de l’imposture.

En somme, le syndrome de l’imposteur est un ensemble de pensées parasites qui peuvent mettre à mal notre confiance en soi, au point de nous faire perdre des clients en refusant des missions pourtant accessibles. Pourtant, les personnes sujettes ne sont pas les moins compétentes, loin de là !

Qu’est-ce que le “trop-plein” de confiance ?

À l’inverse, certaines personnalités ont ce qu’on appelle un “trop-plein” de confiance. Paradoxalement, cela touche principalement les débutants. 

Ces profils proposent des tarifs trop élevés malgré le manque d’expérience, et pensent presque tout savoir sur leur sujet. L’important, si tel est votre cas, est de réussir à s’en rendre compte pour sortir de ce schéma et proposer des tarifs justes et cohérents par rapport à vos compétences et à votre expérience.

Il faut alors accepter que nos compétences basiques ne se transformeront en expertise qu’avec le temps, l’expérience, et bien sûr les erreurs ! Rassurez-vous, 100% des freelances commettent des erreurs à un moment de leur parcours, et ce n’est pas grave. L’important est de savoir les définir, les corriger, et se servir de cette expérience pour grandir.

Comment définir sa valeur en tant que freelance ?

Mais alors, comment trouver l’équilibre et trouver sa juste valeur ? Là encore, vous ferez des erreurs ! 

Faire une veille du marché

Le meilleur moyen de vous ajuster est tout d’abord de comparer les tarifs du marché. Par exemple, sur Malt vous pourrez consulter le tarif journalier proposé par les freelances de votre secteur en fonction de leurs compétences et de leur expérience.

Observer les signes envoyés par vos clients

La satisfaction client doit être une de vos priorités. Observez vos échanges, et apprenez à apprécier les compliments.

Si un client vous fait part de sa satisfaction, c’est que vos prix et vos compétences sont justes et pourront être augmentés l’année suivante.

Si votre activité s’étend sur plusieurs domaines (par exemple, la prise de photographies, la retouche, la prise de vidéos, etc), ajustez vos tarifs en fonction de vos compétences pour chacun de ces domaines. Vous êtes forcément meilleur sur certains sujets, et c’est tout à fait normal ! 

De même, un client qui vous reste fidèle et qui vous propose de nouvelles missions est par définition satisfait de votre offre et de votre travail. 

Augmenter ses tarifs

Lorsque vous êtes conscients de la valeur de votre travail, vous pourrez augmenter vos tarifs. Bien sûr, cela ne se fait pas directement après avoir accepté une mission. En revanche, après environ un an, n’hésitez pas à prévenir votre client de l’augmentation.

Un client satisfait ne négociera pas une augmentation juste : il faut bien sûr éviter de passer du simple au double. Justifiez cette hausse par l’inflation, l’augmentation du coût de la vie, mais également par l’acquisition de nouvelles compétences ou les résultats obtenus.

Une fois votre grille tarifaire remise à jour, vous aurez moins de mal à justifier votre valeur ou à refuser des clients qui veulent vous payer moins cher. 

Enfin, n’augmentez pas drastiquement vos tarifs sur une compétence dont vous n’êtes pas certain. De même, n’acceptez pas de missions que vous n’êtes pas sûrs de pouvoir réaliser. Un délai de livraison plus long ou un résultat moyen risquent de faire fuir votre client définitivement. 

Si vous n’avez pas une compétence demandée, exprimez-le clairement. Vous gagnerez en crédibilité, car votre client saura que quand vous acceptez une mission, vous possédez les compétences qui vont avec. 

Augmenter votre valeur

Il n’y a pas de secrets, pour augmenter votre valeur il faut vous former ! Plusieurs options s’offrent à vous : 

  • Les formations gratuites, souvent générales et en ligne,
  • Les formations payantes. Certaines formules se font en toute indépendance, d’autres proposent un accompagnement par un professionnel.

Spoiler Alert : tout le monde n’est pas fait pour devenir freelance. Mais si la liberté de travailler à votre rythme et comme vous le souhaitez est votre rêve, il y a un mindset à développer et à cultiver.

Avoir un bon état d’esprit est la clé de la réussite pérenne pour remplir vos divers objectifs. Je vous dévoile dans cet article le bon état d’esprit à avoir pour réussir sa vie de freelance. 

Pourquoi le mindset est-il essentiel à la vie d’un freelance ?

En anglais “mindset” signifie “état d’esprit”. C’est un mot qu’on entend très souvent dans le développement personnel car il est la clé de la construction de la pensée positive et créatrice.

Aussi bien pour atteindre vos objectifs que pour fixer des tarifs justes, le mindset va être indispensable. Il permet de ne pas succomber au syndrome de l’imposteur, au manque de confiance en soi ou à la peur de l’échec. Même si ces derniers ne sont pas réservés qu’aux freelances, ils ont moins d’impacts sur la vie d’une personne salariée qui a un salaire fixe à la fin du mois.

Comment avoir et garder un état d’esprit fait pour le freelancing ?

Les doutes, les remises en questions, les périodes de stress, mais aussi les périodes de grande productivité et de confiance en soi sont des étapes normales dans la vie de tout freelance.

Chaque nouveau client représente un challenge à relever et une opportunité de vous améliorer. Voici donc quelques pistes pour garder le bon mental en tant que freelance.

Connaître votre valeur et vos compétences

Ce qui, au fond, vous permettra de croire en vous et de surmonter toutes les difficultés, c’est avant tout de croire en vos compétences. Mais pour cela il faut les connaître ! 

N’hésitez pas à faire une liste de tout ce que vous savez faire, même les plus petits détails. Une fois que vous n’avez plus d’inspiration, classez vos compétences par catégories et donnez-vous une note sur cinq (par exemple, pour un photographe, donnez-vous une note sur la maîtrise de chaque logiciel photo). 

Si vous pensez que certaines lacunes vont freiner votre développement, formez-vous ! D’ailleurs, je vous dis tout dans ma formation pour devenir freelance. Être sûrs de vous, c’est le point de départ pour pallier tous les obstacles que vous rencontrerez en tant que freelance.

Connaître vos croyances limitantes

Une croyance limitante est à l’origine une pensée, mais que nous finissons par croire réelle. Elle peut venir de mots souvent entendus, de l’influence d’autres personnes, de l’éducation, etc.

L’accumulation de croyances limitantes peut freiner notre développement et faire diminuer la confiance en soi, ou la croyance que les rêves peuvent se réaliser. 

Les croyances limitantes les plus connues sont “je n’ai plus l’âge pour me lancer”, “je ne réussirai pas”, “je ne suis pas assez indépendant pour réussir”, “je ne mérite pas de réussir”, etc.

Les croyances limitantes se combattent au quotidien : une fois identifiées, il faut tout simplement répéter le contraire. 

Apprendre à ne pas baisser les bras

La vie de freelance n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est une succession de périodes d’énergie, de productivité et de réussites, et de périodes plus difficiles, ou des clients plus compliqués peuvent apparaître. Et c’est normal !

Quelles que soient les difficultés rencontrées, apprenez à ne pas baisser les bras. En revanche, osez souffler et prendre du recul. Vous êtes en difficulté sur une mission ? Prenez l’air, faites une pause, aérez-vous l’esprit, puis revenez plus tard.

Accordez-vous le temps nécessaire pour ne pas réagir à chaud, et ne pas baisser les bras. La recherche de solutions va vous amener de nouvelles compétences et vous obligera à sortir de votre zone de confort. Ces passages désagréables ne vous rendront que plus forts et sûrs de vous ! 

Booster sa confiance en soi

Il est parfois difficile d’avoir confiance en soi, surtout quand on se lance dans le freelancing. Mais après quelques mois d’activité, il est primordial que vous ne doutiez plus de vos capacités.

Pour cela, si vous avez tendance à douter, voici quelques petites actions simples à mettre en place : 

  • Notez sur un tableau tous vos succès,
  • Affichez les mots gentils de vos clients, comme des mantras motivants,
  • Pensez à votre évolution en quelques années,
  • Prenez conscience que vous êtes en train de créer la vie de vos rêves.

S’entourer des bonnes personnes

Il n’y a pas de secret, être entouré des bonnes personnes permet de tenir le cap. Un entourage positif, bienveillant et qui croit en vous va décupler vos forces comme par magie ! 

N’hésitez pas également à vous entourer de professionnels qui auront envie de vous tirer vers le haut. 

Identifiez les personnes qui croient en vous et qui vous poussent vers vos rêves. Ce sont eux qui vont vous permettre de les atteindre.

Ne rien lâcher

Même si les difficultés s’accumulent, ne lâchez rien ! La persévérance vous mènera vers la réussite. C’est ce qui vous permettra de ne pas vous décourager lors d’un éventuel coup dur.

Si vous sentez que votre volonté faiblit, repensez aux raisons qui vous ont poussé à devenir freelance. Était-ce l’envie de gérer votre propre emploi du temps ? De gagner plus d’argent ? D’avoir plus de temps libre pour vos passions ou votre famille ?

Ne perdez pas de vue votre “pourquoi” pour atteindre vos objectifs.