Déjà deux semaines que je partage avec vous le bilan de mes projets auto-initiés en freelance, et il me semble que vous appréciez !

Après le bilan de mon blog professionnel et de mes ebooks, je reviens aujourd’hui pour vous parler de l’un de mes projets freelance les plus importants et chers à mes yeux : mon podcast !

« Estelle, et si tu partageais tes aventures de digitale nomade publiquement ? »

Tout a commencé en 2019. J’annonce à mon réseau barcelonais que je me lance en freelance, et que je le fais pour une bonne raison : je veux travailler et voyager en même temps.

J’en parle à un événement avec Aurélie Chamerois, co-fondatrice et journaliste à Equinox, le média des français de Barcelone. Elle est super emballée par le projet et me félicite.

Quelques jours plus tard, elle m’écrit sur Whatsapp : « j’ai eu une idée, est-ce que ça te dirait de partager tes aventures de digitale nomade dans un podcast ? »

On déjeune pour en discuter.

En 2019, le digital nomadisme est encore très marginal. Il est rare que des gens « plaquent tout » pour aller voyager au bout du monde et adopter un mode de vie nomade.

À mon âge, on est soit en CDI avec un poste junior, soit on étudie encore, soit on se lance dans l’entrepreneuriat ou dans le freelancing mais à la maison.

Surtout qu’avec mon partenaire, nous avons prévu des voyages assez longs, de 3 à 4 mois, et thématiques. Notre premier voyage est prévu autour de la Méditerranée, avec plusieurs escales : Maroc, Liban, Israël, Turquie, Grèce, Italie…

L’idée d’Aurélie est assez simple : inspirée par l’excellent podcast « Commencer » de Nouvelles Écoutes (que je recommande), elle souhaite que je partage mon voyage comme un journal de bord audio. Je dois enregistrer les sons de mes voyages (à l’aéroport, dans l’avion, conversation avec les locaux) et lier le tout avec une voix off qui fait fil rouge. Important : ce podcast serait en partenariat avec Equinox, et c’est eux qui s’organiseraient du montage.

J’y réfléchis (un peu), mais le projet m’emballe : moi qui ai toujours beaucoup écrit, j’ai envie de me lancer dans un autre format de création de contenu, l’audio. Et puis ne pas m’occuper du montage, c’est tout bénéf’. J’accepte sans beaucoup d’hésitations.

Rattrapée par la réalité : on voyage comment en pleine pandémie ?

Nous lançons le podcast quelques mois après notre première discussion, et commençons avec des épisodes à Barcelone sur le pourquoi du comment, l’annonce à mes proches, les préparatifs.

Aurélie et Nicolas de Equinox me guident sur l’enregistrement des premières voix off, et l’écriture des épisodes. Enregistrer sa voix pour la radio ou un format audio, c’est tout un travail ! Je suis excitée de me former à cette nouvelle façon de créer du contenu.

Les premiers épisodes sortent, le voyage approche.

Vous ne croirez jamais la date de départ prévue : mars 2020.

Et oui. Alors que dès janvier, les signes avant-coureurs d’une pandémie mondiale s’approchent, je continue d’organiser le voyage, et surtout de partager au travers du podcast mes plans. Mais à quelques semaines du départ, je dois me rendre à l’évidence : le voyage ne se fera pas (maintenant) et je vais bien devoir traverser cette pandémie comme tout le monde, bloquée à la maison. Le comble pour un podcast de voyage.

Ce projet se met donc sur pause indéfiniment. Nous ne savons pas si nous allons pouvoir le reprendre.

Pourtant, petit à petit, la situation « s’améliore », et les restrictions se lèvent progressivement. L’été, nous voyons avec mon partenaire une porte de sortie : La Réunion. L’île a mis en place un plan de contrôle du covid-19 assez rigoureux qui est plutôt rassurant, et les cas n’y sont pas très nombreux. Les plans de voyage reprennent : nous y partirons 2 mois en août et septembre et resterons un mois à Paris à notre retour.

Partager mon voyage sous format audio est un travail à temps plein, mais qui m’enthousiasme : j’enregistre tous les sons et bouts de conversation qui me paraissent intéressants (ok, parfois en cachette), et surtout, cela me force à aller vers l’autre, à rencontrer des gens, leur parler, et découvrir leur histoire. Je ne quitte pas mon airbnb sans ma « moufette », que j’accroche à mon téléphone pour capter les sons, et travaille toutes les semaines sur le script des épisodes.

Je partage mon voyage en toute sincérité, comme si on était à mes côtés : le bruit de la mer, du marché, mes conversations avec les locaux, mes clients…

Je ne raconte pas le digital nomadisme au travers du prisme « d’Instagram », avec que des bons plans et super hôtels. Je le raconte en toute honnêteté, avec ses super avantages (faire du canyonisme le matin et travailler l’après-midi), mais aussi ses inconvénients (grosses galères de wifi, froid dans certains logements car nous sommes en automne à la Réunion, stress de certains projets en pleine voiture…).

Petit à petit, de l’autre côté de l’Océan Indien, le podcast s’emballe. Aurélie me fait part d’audiences de plus en plus importantes, et je remarque bien sur Instagram que l’on me suit et m’écrit de plus en plus. Mon plan inspire et permet de s’évader un peu, surtout en cette période de pandémie si particulière.

Le podcast : un format de contenu chronophage mais qui paie

Aurélie et moi avant le grand départ

J’ai au total réalisé deux saisons de ce podcast de digital nomadisme avec Equinox. La première en 2020 à La Réunion, la seconde en 2021 au Maroc.

Pendant ces deux saisons, le podcast n’a cessé de prendre de l’ampleur, et de m’apporter non seulement des abonnés Instagram, mais aussi des demandes de freelances pour les aider à se lancer. Cela me donnera l’idée de créer une formation spéciale, dont je vous reparlerais dans le prochain épisode.

Le podcast s’est naturellement arrêté en 2021 après l’échec de mon second voyage. Alors que nous avions prévu de rester 3 mois au Maroc, nous sommes rentrés après 1 mois, la situation étant toujours compliquée avec la pandémie. J’y ai enregistré mon voyage et mes galères, mais la seconde saison est beaucoup plus courte que prévue. Après cette déconvenue, je ne sais pas si je revoyagerais prochainement.

Même si je suis repartie depuis à Dubaï (1 mois, fin 2021) et à Chicago (1 mois, début 2023), nous n’avons pas repris les enregistrements car le concept s’était un peu essoufflé.

Le podcast est toujours en ligne cependant si vous voulez l’écouter, cliquez ici.

Cela n’en reste pas moins un projet professionnel et personnel qui m’a énormément appris. Si je devais en faire le bilan, voici ce que je dirais.

Ce qui a marché :

  • Partager en toute sincérité : certains extraits du podcast sont vraiment bruts de pomme et retranscrivent en direct mes doutes, mes galères, mes joies, mes conversations. Et ça a plu. Créer ce podcast m’a permis de créer un personal branding très fort, et de le creuser plus en profondeur avec mes autres projets.
  • Le bon contenu au bon moment : sortir un podcast de voyage en pleine pandémie mondiale ? Il fallait oser. Pourtant c’est ce qu’on a fait, et je pense que cela a grandement contribué à son succès. Aussi, le sujet sortait du lot, et le marché du podcast était moins saturé qu’aujourd’hui.
  • Une belle synchronicité avec l’équipe : même si j’étais la voix principale, le podcast était un vrai travail d’équipe. Avec Aurélie, nous avons co-écrit tous les épisodes, et surtout, c’est elle qui s’est occupée du montage, mais aussi de la publication sur les plateformes de chaque épisode. Sans elle ou le reste de l’équipe, je ne donnerais pas le même succès ni la même longévité au podcast.

Ce qui n’a pas marché :

  • Le contexte de pandémie qui nous a finalement rattrapé
  • La difficulté à renouveler le concept au bout de deux saisons

Voici les leçons que j’en tire :

  • Le podcast est un super contenu pour créer et affirmer son personal branding
  • Rien ne sert de « copier ce qui marche » : il faut savoir être authentique et original dans sa création de contenu
  • Même en partageant du contenu personnel, on peut se créer des opportunités professionnelles (j’avais peur que partager publiquement que je voyage rebute les clients… au contraire : les clients qui sont venus vers moi partageaient les mêmes valeurs)

Depuis son arrêt, j’ai voulu (re)lancer un podcast sur un sujet différent à plusieurs reprises. Mais par manque de temps, de motivation, d’excuses, je ne m’y suis pas encore attelée. C’est pourtant un des projets professionnels qui m’a le plus plu et je pense le plus apporté, sur un point de vue pro mais aussi perso. Peut-être un jour… ne jamais dire jamais !

Il y a peu, j’ai pris la décision d’arrêter d’être freelance comme je l’ai été depuis ces 4 dernières années.

Et avant de tourner cette page, j’ai décidé de faire le bilan (public) de tous les projets freelance que j’ai lancé, principalement seule. L’idée est de partager avec vous honnêtement ce qui a marché, ce qui a échoué, ce qui m’a plu, et les leçons que j’ai pu en tirer. J’ai commencé avec la première rétrospective ici, celui de mon blog professionnel.

Dans cette seconde partie, je vais mentionner un autre projet qui a animé les débuts de ma vie de freelance : la rédaction de ebooks.

Le ebook, un magnet à leads ?

Le ebook est souvent un type de contenu conseillé pour attirer des prospects et trouver ses premiers clients.

Cela permet de donner un bon aperçu de son expertise, et de convaincre quiconque serait intéressé par la thématique de son livre de travailler avec soi.

Beaucoup de gourous du marketing parlent du ebook comme un « magnet à leads », vantant le fait que cela nécessite un premier travail mais qu’ensuite, le ebook se vend « tout seul » et permet non seulement de générer des revenus automatiques, mais aussi de rentrer des prospects.

À l’époque où je me suis lancée en tant que freelance dans le marketing d’influence, peu de personnes proposaient mes services à leur compte. Il n’y avait que des agences qui me faisaient concurrence, la plupart avec de gros budgets et peu de transparence sur leurs façons de faire.

J’ai donc décidé de prendre le contrepied de ces agences, et de rédiger un premier ebook pour éduquer les marques.

Mon premier ebook : mettre en avant mes compétences pour le plus grand nombre

J’ai rédigé ce ebook rapidement après mes débuts en freelance en 2020, soit quelques mois à peine après m’être lancée.

Ce premier livret était assez simple et pragmatique : des conseils concrets pour réussir ses collaborations influenceurs en 5 étapes. Il était gratuit, et je l’ai principalement promu sur Instagram et mon site web pour inciter les gens à le télécharger.

Je ne me souviens pas qu’il ait pris beaucoup de temps à être rédigé. Il était assez court, et surtout gratuit, il a donc été téléchargé (un peu) mais m’a surtout permis de mettre des mots sur mon expertise, et de commencer à éduquer ma cible sur la nécessité de faire appel à mes services.

Ce qui a fonctionné :

  • Un titre clair sur le contenu
  • Un sujet facile à comprendre même pour les personnes n’étant pas familiers avec cette niche

Ce qui n’a pas fonctionné :

  • Un ebook trop court (17 pages)
  • Des pages intérieures trop simples, sans illustrations ou graphiques

Mon second ebook : convaincre et générer des revenus automatiques

Quelques mois après avoir publié cet ebook, j’en ai publié un nouveau, qui reprenait les bases du premier, mais apportait plus de profondeur et de perspective au sujet.

Cette fois, je suis partie sur un ebook d’une cinquantaine de pages, avec des pages en couleur, des graphiques et photos pour mieux illustrer mes propos.

Et je l’ai mis à la vente sur mon site web au prix de 15€99.

Ce ebook a beaucoup mieux fonctionné que le premier, même s’il était payant. Pourquoi ? Car il était beaucoup plus riche en contenus et en conseils, et qu’au lieu de ne mentionner que « 5 conseils », on parlait cette fois d’un « guide » complet. Un vrai outil pour les professionnels qui souhaitaient se mettre au marketing d’influence, pour moins de 20€.

Voici les stratégies que j’ai mis en place cette fois pour le promouvoir :

  • un graphisme associé à mon identité visuelle, beaucoup plus professionnel et qualitatif
  • une collaboration avec un média : j’ai demandé à Myriam des Gens d’Internet de relire mon ebook, elle qui écrivait constamment sur le sujet, et d’avoir son avis sur mes propos (c’est comme ça que nous nous sommes connues !). Cela m’a non seulement permis de bénéficier d’un retour d’expert, mais aussi d’intriguer sa curiosité et d’être par la suite interviewée pour un article exclusif sur son média, m’offrant une belle visibilité.
  • une promotion de lancement
  • de nombreux posts Instagram avec des extraits
  • des articles de blog traitant de certaines parties du ebook avec bannières renvoyant vers le produit
  • une promotion en stories sur le compte d’un Instagrameur spécialisé dans les conseils sur le marketing des réseaux sociaux

Ce qui a fonctionné :

  • parler constamment de mon ebook sur mes différentes plateformes (RS, blog, site web…)
  • avoir différentes promotions disponibles en ligne (code promo avec Les Gens d’Internet, sur certains posts Instagram, etc)
  • faire parler du ebook avec des partenaires (Gens d’Internet, Equinox, etc)
  • construire une stratégie SEO pour promouvoir mon ebook (articles répondant à des mots-clés précis illustrés de bannières de vente)

Ce qui a échoué :

  • la collaboration en stories avec le créateur de contenus (j’ai payé, et n’ai eu aucunes ventes)

Ce que ce ebook m’a apporté :

  • des ventes sur le long-terme (même deux ans après, je le vendais encore de temps en temps)
  • des prospects qui se sont convertis en clients
  • une crédibilité en tant qu’experte de ma niche à un moment clé de mon business

Ce que j’aurais pu améliorer :

  • refaire une version 2022 ou 2023 du ebook pour l’actualiser (le milieu de l’influence change vite, et certains noms ou chiffres cités ont vite été désuets)
  • faire un scénario email pour les acheteurs du ebook afin de vendre du consulting associé
  • créer d’autres produits complémentaires à vendre en bundle

Ces idées, je les ai en écrivant ces lignes et en prenant du recul sur ce projet. Si pour moi, le ebook a été un succès par rapport à ce que j’en attendais et surtout pour la visibilité qu’il m’a donné, il n’a clairement pas permis de faire décoller mes revenus « automatiques ». J’aurais donc pu en toute transparence, beaucoup plus bosser sur cet aspect, et si c’était à refaire, j’essaierais d’intégrer ces stratégies bien en amont !

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Hello moi c’est Estelle, marketeuse polyglotte dans l’âme, expatriée à Barcelone depuis 6 ans. Co-fondatrice de l’agence web Wise Creative et de l’événement Le Café de l’Influence, je me lance dans une rétrospective profonde et sans chichis de mes projets freelance !

Il y a peu, j’ai pris la décision d’arrêter d’être freelance comme je l’ai été depuis ces 4 dernières années.

Pour ceux/celles qui ne me connaissent pas

Je m’appelle Estelle, je suis experte en marketing digital (SEO et influence) freelance depuis 4 ans à Barcelone, et co-fondatrice de l’agence web Wise Creative.

Pendant 4 ans, j’ai proposé de nombreux services en marketing digital, du SEO au community management en passant par la traduction et l’influence marketing.

Mais depuis peu, j’ai l’impression d’avoir atteint mes limites.

Comme un plafond de verre qui me fait tourner en rond, avec toujours les mêmes services demandés, et des prestations où je me sens toujours limitée.

2024, l’année du renouveau

J’ai donc décidé de donner un nouveau tournant à ma carrière en me lançant à 100% dans l’événementiel avec un des projets que j’ai lancé.

C’est la dernière chance que je donne à l’entrepreneuriat pour le moment.

En clôturant un de mes contrats et en partageant mon ressenti à l’une de mes premières et fidèles clientes Magali, avec qui une belle relation s’est nouée au fil des années, elle m’a partagé une super idée :

pourquoi ne pas faire le bilan de tous les projets que tu as lancé, voir ce qui a fonctionné, échoué, et ce qui t’a plu et pourquoi ?

Selon elle, j’étais trop pessimiste dans mes propos et je dévalorisais mon expérience, alors que d’un point de vue extérieur, elle était impressionnée par tout ce que j’avais pu expérimenter en plus de l’accompagnement que je lui avais proposé.

C’est vrai que quand on a la tête dans le guidon, on ne se rend pas toujours compte de la valeur que l’on créée.

Alors c’est ce que je vais faire dans cette série d’articles : un bilan complet de tous mes différents projets, et oh comme il y en a eu !

Sommaire de mes projets

Voici tous les projets que j’ai lancé et que je vais décrypter pour vous dans les prochaines semaines :

  • un blog (dont je fais le bilan dans cet article)
  • des ebooks
  • un podcast
  • une formation
  • un événement

J’ai hâte de voir ce que je découvrirais lors de ce bilan, de faire le recul sur certains projets et peut-être de mieux les évaluer.

Surtout, j’espère que cela vous inspirera à faire aussi le bilan de vos propres réussites et échecs, et que cela arrivera à vous inspirer pour vous lancer de dans nouvelles choses ! Je commence sans plus tarder.

Mon blog et site web pro, estelleducommun.com

Dès le lancement de mon activité, j’ai construit un site web avec un blog pour promouvoir mes services et me faire connaître. Proposant du SEO, il me semblait important de prouver mes compétences dans ce domaine en plus d’avoir une vitrine qui pourrait exposer mes différents projets.

Nous étions en plein covid, et trouver des clients à distance était vraiment compliqué.

J’ai donc dédié beaucoup de temps à mon blog pour créer du contenu de valeur sur mes services dans l’influence marketing.

Voici les leçons que j’en tire :

  • La régularité paie : je publiais environ 2 articles par semaine au début, et ce pendant plusieurs mois. Cela m’a amené rapidement du trafic et surtout de bonnes positions sur des mots-clés du secteur.
  • Le contenu converti : j’ai eu la chance de trouver plusieurs clients grâce à mon contenu. On me contactait grâce à mes articles sur le marketing d’influence, et finalement, je pouvais vendre des services annexes ou complémentaires et rentrer des clients sur le long-terme.
  • Plus tu écris, plus ça t’inspire : me forcer à écrire sur des sujets autour de mes services m’a poussé d’une certaine façon à faire une veille, à m’informer des dernières tendances ou stratégies intéressantes à déployer, ce qui a pu me rendre plus confiante ensuite lors de pitchs prospect ou lors de management de campagnes.
  • Bosser pour soi est important, surtout au début : quand on démarre, il faut vraiment se donner un coup de pied aux fesses pour bosser et trouver ses premiers clients. Et oui, ils ne tombent pas du ciel ! Et démarcher à l’aveugle sans site web, portfolio, contenu… surtout quand on travaille dans le marketing digital, ça ne sert pas à grand-chose. Tenir ce blog m’a forcé à adopter une certaine rigueur et régularité dans mes propres projets même s’ils n’étaient pas directement rémunérés. Ils ont finalement payé, des mois plus tard, et je me remercie d’avoir tenu ce rythme même quand les résultats n’étaient pas immédiats !

Ce qui n’a pas marché :

  • Faire un repositionnement éditorial et SEO : En 2022, après une pause d’un an sur le blog, j’ai voulu reprendre en l’axant moins sur le marketing d’influence et plus sur la formation pour freelance que je lançais. J’ai donc changé de direction pour la ligne éditoriale du blog, ce qui en SEO, est souvent compliqué à réaliser quand un site web est bien positionné sur une niche. Malgré un boost d’articles à valeur ajoutée sur le sujet, je n’ai pas réussi à repositionner « rapidement » le blog sur ces mots-clés qui étaient moins niches et plus concurrentiels.
  • Ne plus être régulière : L’absence de résultats suite à ce repositionnement éditorial et surtout le travail clients qui se poursuivait m’ont démotivée à continuer la rédaction de mon blog. Petit à petit, je n’ai plus actualisé mon site web et je l’ai regretté, car le trafic en a souffert suite à une mise à jour Google.

À retenir de ce projet professionnel :

  • le blog n’est pas mort, vive le blog ! Et oui, le marketing de contenu marche, quand on s’y met vraiment
  • oui, le SEO peut apporter des clients qualifiés, et ce sur sur le long-terme
  • même quand les missions arrivent enfin, il faut apprendre à se libérer du temps pour soi pour faire grandir son business et ne pas se laisser submerger par le travail « client » uniquement

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Hello moi c’est Estelle, marketeuse polyglotte dans l’âme, expatriée à Barcelone depuis 6 ans. Co-fondatrice de l’agence web Wise Creative et de l’événement Le Café de l’Influence, je me lance dans une rétrospective profonde et sans chichis de mes projets freelance !

Lors de mon séjour à Chicago, j’ai eu la chance d’assister à un événement de networking féminin, dédié à toutes les “Boss Babes” de Chicago et ses alentours. J’y ai fait la connaissance de Holly Sias, organisatrice de l’événement et fondatrice de l’agence Socialite Media, mais surtout de Supriya, avec qui j’ai passé une bonne partie de la soirée.

Supriya Venkatesan s’est présentée à moi comme une coach en leadership. Elle aide les entrepreneurs et les entreprises à grandir et faire plus de chiffres d’affaires. Pour cela, elle ne travaille pas les compétences, mais une chose souvent mise de côté : le mindset. 

Après avoir appris à mieux la connaître autour d’un café, j’ai voulu lui donner la parole ici car je souhaitais absolument que son histoire soit partagée. Découvrez la vision d’une jeune femme au parcours multi-culturel pleine d’ambition, et de réussite.

Bouleverser le subconscient pour faire grandir son business

Supriya est “coach spécialisée dans le leadership transformationnel”. Avec Samskara, son entreprise, elle travaille avec le subconscient pour aider les entrepreneurs ou professionnels à haute responsabilité à avancer dans leur business de façon radicale. 

En coaching, on travaille normalement sur le niveau conscient, comme acquérir de meilleures compétences en communication, apprendre à fixer des objectifs…” explique-t-elle. “Mais je pense que travailler dès le niveau du subconscient aide à opérer des changements plus radicaux, puisqu’on touche à ses valeurs, aux croyances limitantes qui nous accompagnent depuis des années.”

Supriya intervient au moment de croissance d’une entreprise. C’est un moment qui est souvent attendu par les boîtes ou les solopreneurs, mais qui une fois atteint, est souvent difficile à franchir. “On parle souvent de ce fameux “plafond” avec mes clients. On arrive à grandir jusqu’à un certain point, et on se retrouve bloqué à cause de nos croyances, de nos émotions, de notre environnement. Cela se transforme ensuite en peur, procrastination, et on se trouve des excuses pour ne pas aller plus loin.

La clientèle de Supriya a cependant un profil particulier. Ce sont des “high achievers”, ou personnes déterminées à viser la performance et faire ce qu’il faut. Chef de restaurant, directeur d’agence… Peu importe la niche, tous les coachés de Supriya ont la niaque d’aller plus loin dans leur business. 

Ex-militaire, stratégiste Apple, et entrepreneuse à succès

Le succès de l’approche de Supriya vient de son parcours hors-norme. Née dans les îles Fidji, elle a vécu la plus grande partie de son enfance entre les US et son île natale. Elle développe rapidement une personnalité multi-culturelle et multi-lingue, entre la culture fidjienne, indienne, d’où vient une partie de sa famille, et américaine. 

Au lycée, elle décroche les cours et rejoint l’armée américaine. Elle servira 6 ans, déployée entre l’Iraq et l’Asie du Sud-Est. C’est lors de cette expérience qu’elle commencera sa prise de conscience vers l’importance du mindset et du leadership.

Suite à un breakdown, elle sort de l’armée et rejoint l’université de Columbia, où elle suivra un master de Sciences de la communication, et se plongera dans les tréfonds du subconscient et de l’esprit humain. Pendant ses études, elle tombe enceinte et cet événement inattendu bouleverse sa vie. “On dit souvent quela nécessité est mère de l’invention” et je pense que c’est tout à fait ce qu’a déclenché la maternité pour moi.”, explique Supriya. “Même si j’étais mariée, ce n’était pas une grossesse inattendue et je pense que c’est ça qui m’a naturellement poussée vers l’entrepreneuriat.” 

En parallèle de ses études, elle commence donc à rédiger en freelance pour des agences et médias, et collabore petit à petit avec les plus grands noms : NY Time, Forbes, Vogue, Teen Vogue… Puis elle se dirige vers le marketing de contenu, où là aussi elle réussit à collaborer avec agences gouvernementales et médias de renom.

Quand ma fille était plus grande, j’ai rejoint le milieu corporate en agence et j’y suis restée 4 ans. Je suis directement arrivée en tant que directrice à cause des expériences que j’avais accumulé, et j’ai travaillé pour des comptes très importants comme l’Armée, Dropbox, Blue Cross Blue Shield, Toyota, Nissan et Apple”.

C’est grâce à son travail remarqué pour Apple que la boîte l’embauchera en Californie pour rejoindre leurs locaux. Elle y restera un an, puis rejoindra une autre agence marketing où elle réussit à faire grandir son département de 60 personnes à 110 personnes en 9 mois.C’est là que j’ai pris conscience de l’importance de la croissance d’une entreprise, et de tous les processus à mettre en place pour faire en sorte qu’elle se passe dans les bonnes conditions”.

Se reprogrammer pour réussir

Le programme de Supriya se base sur toutes ses expériences de vie, perso et pro, mais aussi sur ses études en sciences et communication. 

Avec son accompagnement, elle aide les entrepreneurs et salariés à haute responsabilité à reprendre le contrôle de leur leadership, et changer leur état d’esprit pour libérer leurs capacités de performance. 

Son programme clé de 3 mois, The Monarch Experience, repose sur 3 phases simples:

  1. Release
  2. Relearn
  3. Reprogram

L’idée est de se défaire de toutes ses croyances limitantes et émotions qui nous empêcheraient d’atteindre la performance, pour nous modeler une autre identité tournée vers la réussite.” Pour aider ses clients, Supriya a développé de nombreux outils neurolinguistiques et visuels, qui aident à travailler sur ses croyances limitantes. On apprend à transformer des problèmes en opportunités, à mieux comprendre la perception des autres sur une situation donnée, et à travailler sur ses blocages, physiques comme émotionnels.

Avec Supriya, on travaille sur sa connexion “corps et esprit” pour se libérer de ses freins et blocages, et construire la vie que l’on mérité.

Rien n’est impossible à celui qui croit

Je suis heureuse de vous partager cette interview, car j’ai sincèremment été bluffée par Supriya en la rencontrant. C’est une personne très spéciale, entourée d’une aura de détermination et d’ambition contagieuse. Sa vie n’a pas du tout été une ligne droite, mais elle a su faire de chaque épreuve une opportunité pour grandir encore plus haut et plus loin.

Aujourd’hui, en plus de développer son programme de coaching en leadership pour les entreprises, elle m’a confié travailler sur un livre à venir, son premier en version papier. 

Ce que l’on peut retenir de son expérience et de sa vision de l’entrepreneuriat si on entreprend soi-même, c’est que la réussite n’est pas liée qu’aux efforts que l’on met, mais aussi à la mentalité qu’on adopte. On ne peut réussir si on n’adopte pas la bonne attitude et le bon “mindset”, et c’est quelque chose qui se travaille tous les jours et sur le long-terme.

Pour ça, Supriya m’a recommandé le livre “Think and Grow Rich” de Napoleon Hill, un classique de la littérature entrepreneuriale, où le journaliste a passé plus de 20 ans à interviewer les personnes les plus riches d’Amérique pour leur demander les clés de leur succès. 

Si vous voulez suivre Supriya sur ses réseaux sociaux, voici le lien de son compte Instagram

Hello tout le monde, c’est Estelle ! Après des mois sans écrire par ici, je reprends mon clavier pour une nouvelle série d’articles sur ce tout nouveau site web.

Si vous débarquez, vous devez vous demander de quoi je parle. Et bien oui, Estelle Ducommun s’est refait une beauté, et je profite de ce nouveau site web tout beau tout neuf pour lancer une nouvelle série d’articles.

En mars et avril, je me suis rendue à Chicago puis New York, où j’ai eu la chance de rencontrer de nombreux entrepreneurs qui n’ont pas peur des challenges. Cela m’a donné envie de leur donner la parole ici, sous la forme d’une série d’interview inspirantes et enrichissantes sur l’entrepreunariat.

Dans le cadre du Café de l’Influence, j’ai rencontré Holly Sias, CEO et fondatrice de l’agence Socialite Media à Chicago. J’ai eu envie de l’interviewer pour en savoir plus sur sa vision du métier, et creuser avec elle les différences de l’influence aux Etats-Unis vs en France. Si vous êtes inscrits à la newsletter du Café, vous avez pu découvrir la version courte : découvrez ici la version longue !

Holly Sias, de journaliste sportif à CEO d’agence marketing

Holly Sias est définitivement une entrepreneuse inspirante. Tout sourire, elle m’explique sans aucun tabou comment elle est passé d’une reconversion professionnelle en solo à une agence qui emploie aujourd’hui 14 personnes, dans plus de 5 villes des États-Unis. Et ce en 3 ans.

Après une carrière dans le journalisme sportif, Holly décide en juin 2020 de lancer Socialite Media, une agence de social media et marketing d’influence local. À l’époque, elle se sentait épuisée par un milieu professionnel sans scrupules. Elle avait envie de construire un projet qui respecte ses valeurs, et respecte également la valeur des femmes dans le monde du travail.

Holly décide de construire Socialite Media sur 4 piliers fondateurs:

  • Les femmes dans le business
  • Les femmes soutenant d’autres femmes
  • Des business locaux
  • Des petits business

Son agence se concentre sur le secteur de l’hôtellerie, avec principalement des restaurants de Chicago en clients.

En 3 ans, Socialite Media aura pu activer +400 influenceurs, de 5000 abonnés et plus, à Chicago et ses alentours. Récemment, Holly a également ouvert de nouvelles villes à son actif, avec des clients à Las Vegas, Los Angeles, Miami et Dallas.

Pour promouvoir ses clients, Holly est venue à concevoir deux formes de collaborations: des événements d’influenceurs et des promotions en continu.

La stratégie de Socialite Media : l’influence locale en continu

Ce qui fait le succès des campagnes de Socialite Media ? “Aiming for constant exposure”, révèle Holly, ou viser l’exposition constante, en français.

Pour ses clients dans la restauration, Holly propose une collaboration influenceur par semaine, et ce sans date de fin. Au début, c’est pour promouvoir les services de livraison de ces restaurants, puis petit à petit, avec la réouverture, la venue sur place.

Un des principaux challenges des restaurants de Chicago était de remplir l’Happy Hour. Grâce à des recommandations d’influenceurs locaux, nous avons réussi en quelques mois à augmenter de façon conséquente le taux de réservation de nos clients ; il y a maintenant la queue devant de nombreux spots !”, explique fièrement Holly.

Pour traquer le ROI de ses campagnes, le challenge est le même qu’en France. “Pour les collaborations avec des services de livraison, nous donnons un code promo par influenceur donc il est facile de mesurer les ventes générées, mais pour les réservations de restaurant, c’est moins quantifiable. Le restaurant demande généralement si le client a été référé par un influenceur.” 

Afin d’avoir des résultats efficaces et pertinents, l’agence essaie de ne pas affilier un influenceur au même restaurant pendant les 6 mois ou 1 an suivant la première collaboration. 

Cette façon de penser l’influence en continu, et surtout de miser sur le pouvoir du local pour mettre en avant ses clients a été pour moi un des points les plus marquants de notre conversation. En France, on se concentre beaucoup sur des campagnes qui ont un début et une fin, avec de gros lancements à des dates précises. Les partenaires sont souvent des marques présentes dans toute la France ou même dans le monde entier.

Et si l’influence de demain était locale et en continu, comme à Chicago ? C’est une question qui vaut la peine d’être posée.

L’organisation d’événements : des influenceurs party aux networking Boss Babes

Holly Sias au Boss Babes d’avril 2023

Toujours dans cette idée de créer du lien et surtout de promouvoir ses clients de façon originale, Holly et son équipe commencent à organiser des événements d’influenceurs en plus de ces collaborations hebdomadaire.

Les événements sont au départ réservés aux influenceurs locaux, et organisés avec des sponsors de Chicago, toujours dans le domaine de l’hôtellerie : sorties de groupe, yacht party… pour que les influenceurs promeuvent l’entreprise pendant l’événement.

Mais petit à petit, les événements de Socialite Media intriguent de nombreuses personnes, qui ne sont pas toutes influenceurs.

C’est là que Boss Babes naît. Cet événement de networking récurrent est organisé à Chicago pour les entrepreneuses qui ont un petit business local. Lors de ces soirées, des sponsors y présentent leur activité avec un stand et des démos, tandis qu’un buffet est servi dans un grand restaurant chic de la ville. Tout est fait pour que les participantes se rencontrent, et que des connexions se créent entre les femmes inspirantes et entrepreneuses de Chicago.

J’ai eu la chance d’assister à un de ces événements en avril (2023) lors de mon séjour à Chicago, et j’y ai fait de nombreuses rencontres inspirantes, dont celle d’Holly et d’une autre personne que j’aimerais vous présenter ici.

Grâce aux événements influenceurs et professionnels, Socialite Media a su se faire un nom dans la région, et s’imposer comme un acteur du marketing impliqué et créatif.

La régulation de l’influence aux USA

Alors qu’en France, tous les feux sont braqués sur la nouvelle loi de régulation de l’influence marketing, je me suis dit qu’il était intéressant de creuser ce sujet avec elle, et de voir les différences de régulation qui existent.

 Lors d’une collaboration rémunérée, les hashtags #ad #sponsored ou #advertisement doivent figurer au-dessus de la section « view more » de la légende, ce qui permet aux utilisateurs de voir visiblement qu’il s’agit d’une publicité. Il existe également une fonction de partenariat payant qui met en évidence la photo sur laquelle l’emplacement a été marqué à l’origine.

La régulation est plus stricte concernant la promotion d’alcool, où la mention “Enjoying responsibly” est obligatoire. L’audience de l’influence doit aussi avoir plus de 71.6% de followers au dessus de l’âge légal pour boire en cas de promotion de liqueur ou d’alcool.

Tout comme en France cependant, Tik Tok est actuellement sous le feu des projecteurs, et vient d’être banni dans l’État du Montana, tandis que d’autres États sont actuellement en train d’y réfléchir. L’application concrète du ban reste cependant encore floue – “et il est possible de contourner cette restriction très facilement avec un VPN de nos jours”, précise Holly. “Nos influenceurs sont en tout cas très concernés par le sujet et nous suivons les avancées toutes les semaines.” 

Un oeil attentif à l’algorithme Instagram

L’algorithme est aussi sous le feu des projecteurs pour l’agence, surtout celui d’Instagram. “Apparemment, Instagram favoriserait moins les vidéos créées par des applications tierces, explique Holly, qui propose aussi un service création de contenu UGC pour ses clients. C’est donc quelque chose auquel nous faisons attention.”

Selon les dernières news, l’application remettrait aussi en avant les photos après une longue période à booster les vidéos. 

J’espère que cette première interview vous aura plu! Restez connectés, une deuxième devrait apparaître dans les prochaines semaines

Vous vous sentez prêt à sauter dans le grand bain du freelancing ? Bravo ! Je ne peux que vous y encourager. Si vous vous lancez, c’est sûrement pour une raison ou une autre : s’épanouir au travail, monter son projet de rêve, voyager en travaillant… quels que soient vos objectifs, il est important de bien les choisir, et surtout, de bien les structurer.

Lorsqu’on ouvre un commerce, un business ou une entreprise, bien choisir ses objectifs freelance permet de définir une stratégie adéquate et de prendre les meilleures décisions pour avoir une activité pérenne sur le long terme.

Sans plus tarder, voici mes conseils.

Pourquoi faut-il se fixer des objectifs en freelance ?

Quand on se lance dans l’entreprenariat, qu’il s’agisse de création d’une société ou de prestations de services, il faut réfléchir en amont à une stratégie à adopter.

En effet, la liberté qu’apporte le freelancing possède également un revers : si la stratégie est mauvaise, les revenus ne rentrent pas. C’est cette prise de risque qui diffère énormément du salariat, et qui impose de se fixer des objectifs pour travailler sereinement. 

Au début, il est plus facile d’avoir une vision à court-terme. Et pourtant, c’est le plus tôt possible qu’il faut penser à long-terme ! Pour cela, l’idéal est de choisir des objectifs atteignables par palier, qui vous apporteront à chaque fois la motivation nécessaire pour aller à l’étape suivante.

Comment bien choisir ses objectifs freelance ?

À ce sujet, nous sommes tous différents. C’est pourquoi l’objectif d’un de vos amis freelance ne sera pas le même que le vôtre ! 

Connaître son “pourquoi”

Nous ne parlons plus ici de “pourquoi se fixer des objectifs en tant que freelance”, mais de “pourquoi vous êtes-vous lancé en tant que freelance” ?

En effet, chacun peut avoir des motivations très différentes en fonction de son parcours de vie et de ses priorités. 

Celles-ci peuvent-être, par exemple : 

  • Gagner beaucoup d’argent
  • Avoir du temps pour mes passions
  • Organiser mon travail et mes horaires comme je l’entends
  • Ne plus avoir de supérieur hiérarchique
  • Choisir mes missions
  • Lancer le projet de mes rêves
  • Devenir Digital Nomad, etc…

Au fil de votre parcours il est donc primordial de garder vos motivations en vue. Bien sûr, celles-ci peuvent évoluer. 

C’est donc en fonction de ces motivations que vos objectifs vont apparaître. Ils peuvent être financiers, liés au secteur d’activité ou à vos domaines d’expertise, et à votre souhait d’équilibre en vie professionnelle et vie personnelle

Quels sont les différents types d’objectifs ? 

En fonction de votre parcours et de vos souhaits de vie, je vous propose dans ma formation trois catégories d’objectifs : 

  • Les objectifs professionnels : être maître de son job, lancer son projet de rêve, monter sa marque, travailler à l’international…
  • Les objectifs personnels : avoir un emploi du temps plus flexible, voyager autour du monde…
  • Les objectifs financiers : avoir un revenu minimum de tant par mois, ne pas accepter de missions en dessous d’un certain taux horaire, etc…

Il vous faut donc placer le curseur au bon endroit sur chacun de ces objectifs pour fixer les vôtres. 

Comment fixer les bons objectifs ?

Pensez à quel objectif (ou deux maximum) est votre objectif de vie. N’ayez pas peur d’avoir des rêves grands et puissants.

Puis, sous-découpez cet objectif en petits paliers à atteindre, et réfléchissez aux moyens à mettre en œuvre pour cela. Les moyens peuvent être des outils, des canaux marketing, des partenaires, des méthodes de travail… 

Grâce à cette méthode, il vous semblera moins difficile d’atteindre votre objectif final, car vous saurez exactement quelle action déployer pour chaque palier, avec quel moyen adopter. N’hésitez pas à être précis dans vos prévisions, en utilisant notamment un rétroplanning pour y noter des dates précises de lancement. Cela vous forcera à tenir les délais et à travailler pour la réalisation de vos rêves.

Réussir demande beaucoup d’organisation et de travail sur soi, c’est pourquoi se faire accompagner au lancement de son activité peut être un véritable game-changer. 

Voici donc un aperçu des étapes possibles pour définir les bons objectifs.

Définir une temporalité pour chaque objectif

Grâce à la méthode précédente de grands objectifs de vie et de sous-objectifs, vous aurez déjà classer vos objectifs par “taille” : grands objectifs, petits objectifs, moyens objectifs.C’est avec cette structure “d’arbre” que vous pourrez mieux déterminer vos priorités au moment de vous lancer en freelance. Par exemple, vous pouvez commencer à travailler un grand objectif de vie avec des sous-tâches qui vous semblent urgentes et faciles à réaliser

Ainsi, il faut trouver une temporalité logique pour ses objectifs, par exemple : 

  • Les objectifs à court terme : trouver ses fournisseurs (avant de faire le marketing de son produit)
  • Les objectifs à moyen terme : D’ici quelques semaines à quelques mois, qu’attendez-vous de votre activité ? Ces objectifs vous aideront à atteindre ceux que vous visez à long terme. Par exemple, le développement de la stratégie marketing. 
  • Les objectifs à long terme : ces objectifs demandent du temps pour être accomplis, mais ils correspondent à votre objectif de vie. Ex : gagner 40k€ par an. Cet objectif à long-terme ne sera pas rempli par “magie”, mais grâce à la somme de tous les efforts fournis dans vos sous-objectifs et sous-tâches, qui auront été réparties tout au long de l’année !

Utiliser la méthode S.M.A.R.T.

La méthode SMART consiste à définir des objectifs chiffrés les plus précis possibles, afin de réussir à des idées concrètes pour les atteindre.

SMART sont en réalité les initiales pour :

  • Spécifiques : les objectifs doivent être précis.
  • Mesurables : ils doivent être quantifiables
  • Atteignables : pour ne pas perdre de motivation
  • Réalistes : il ne faut pas se fixer d’objectifs impossibles (par exemple : “je veux gagner 50 000€ par mois le premier mois”)
  • Temporels : il s’agit de se fixer une deadline pour atteindre ses objectifs

Comme vous pouvez le constater, cette méthode reprend globalement les grands conseils évoqués ci-dessus, mais n’hésitez pas à essayer de la suivre également pour rendre vos objectifs encore plus précis !

Vos objectifs freelance ne sont pas figés dans le marbre

Il faut garder en tête que tout ce travail que vous faites… est pour vous ! Se fixer des objectifs freelance réalisables est important pour votre business, votre nouvelle vie de freelance et sa réussite… mais si en avançant vous voyez que certains doivent être réévalués, repensés, alors ce n’est pas grave ! L’important est d’être capable d’analyser les raisons de ses réussites et de ses échecs afin de réajuster sa stratégie.

Comment savoir si vous “réussissez vos objectifs” ? Si vous n’arrivez pas à les remplir dans les temps, si cela vous demande plus de fil à retordre que prévu, si cela vous stresse… alors il est peut être important de revoir les moyens que vous lui avez attribué, de découper cet objectif en d’autres sous-tâches, de vous faire aider ou de revoir votre propre deadline.

Mon conseil pour que ça marche ? Etalez vos objectifs de lancement sur 1 an, avec des dates clés pour chaque étape. Faites un point à chaque accomplissement d’une grande étape, pour voir le chemin parcouru, et ce qu’il vous reste à faire. Et surtout : n’oubliez pas que vos objectifs doivent rester atteignables pour vous motiver !

Vous souhaitez collaborer avec un influenceur sur Instagram. Félicitations ! Vous avez choisi ce réseau social pour donner un coup de boost à votre produit ou votre marque. Comme toute campagne de communication, vous souhaitez mesurer le ROI de votre investissement.

Quel KPI suivre sur Instagram pour votre stratégie de marketing d’influence ? Je lève le voile avec vous sur 4 KPIs à bien surveiller.

Le nombre d’abonnés Instagram n’est pas le plus important

Le nombre d’abonnés d’un influenceur est la première chose que l’on voit en arrivant sur son compte Instagram. Cela montre en un coup d’oeil si cet influenceur est un micro influenceur, un macro influenceur, ou un influenceur star. 

Voir mon article sur quel influenceur choisir pour votre campagne

Le nombre d’abonnés d’un influenceur vous permet ainsi de mesurer la portée des posts du créateur de contenu, et son influence dans son milieu thématique. 

Cependant, le nombre d’abonnés d’un influenceur n’est pas le plus important. Avec les pratiques d’achat d’abonnés, ou des bases liées à des jeux concours à répétition, le nombre d’abonnés d’un influenceur peut être gonflé et ne pas représenter la réalité des personnes qui voient réellement les posts de l’influenceur et interagissent avec.

Le principal KPI à suivre sur Instagram est le taux d’engagement.

Le taux d’engagement : un KPI crucial 

Le taux d’engagement d’un influenceur est l’interaction que celui-ci génère sur chacun de ses posts par rapport à sa communauté. De nombreux sites comme SocialBlade vous permettent de le trouver directement en tapant le nom du compte Instagram, mais vous pouvez le calculer facilement de la façon suivante :

Prenez les 6 derniers posts d’un influenceurs, et additionnez tous les likes. Divisez le total par le nombre de posts que vous venez de compter (ici, 6). Enfin, divisez ce chiffre par le nombre d’abonnés de l’influenceur, et multipliez par 100. 

Vous aurez son taux d’engagement sur les publications les plus récentes (il est préférable de faire ce calcul avec seulement des photos et non des vidéos, qui peuvent fausser le total). 

Voici comment comprendre le taux d’engagement en fonction des paliers d’abonnés.

La fréquence de publication, gage de fiabilité pour votre campagne

Vous avez trouvé l’influenceur parfait pour votre prochaine campagne : vous adorez son univers visuel, sa personnalité matche avec vos valeurs de marque…. Problème : il/elle n’a pas publié depuis 2 mois. 

La fréquence de publication d’un influenceur varie certes en fonction de ses obligations personnelles, mais elle vous prouve sa disponibilité à l’instant T, et sa fiabilité à poster en temps et en heure. 

Si vous avez une deadline à respecter pour votre campagne de marketing d’influence, mieux vaut privilégier un influenceur qui poste tous les jours ou au moins plusieurs fois par semaine qu’un créateur de contenu présent de façon sporadique sur la plateforme.

Les hashtags, la base du référencement sur Instagram

Au début utilisés à tort et à travers, les hashtags ont désormais prouvé leur importance dans la visibilité des posts. 

Selon Instagram, il faut que les hashtags utilisés sous votre publication soient liés au contexte de votre photo, et permettent à des personnes cherchant ce type de contenu de pouvoir la trouver.

Aussi, la plateforme punit-elle forcément les personnes utilisant les hashtags les plus populaires (#love, #fashion) ou des usages de hashtags n’ayant aucun rapport avec la publication (récemment, l’Influenceuse Louise de MyBetterSelf dénonçait les marques de d’appareils anti-rides utilisant son hahstag body positive #onveutduvrai pour promouvoir leurs produits). 

Lors du choix de votre influenceur ou même du setup de votre campagne, prenez donc soin à regarder que les bons hashtags soient utilisés sous leurs publications ou celles que vous souhaitez sponsoriser. Pensez à ce que vous souhaitez raconter avec votre publication, quelles thématiques vous traitez et quelles communautés vous souhaitez toucher. 

Par exemple : vous êtes une marque spécialisée dans les coquillages d’allaitement et collaborez avec une influenceuse pour un post. Vous pouvez lui recommander les hashtags suivants : 

#coquillagedallaitement #allaitementmaternel #normaliserlallaitement #jeunemaman2019 #mamanblogueuse 

Bien sûr, vérifiez avant l’utilisation de chaque hashtag pour voir sa popularité, et quel type de publication y est associé. 

Vous avez désormais tous les chiffres en main pour surveiller vos campagnes influenceurs et trouver les créateurs de contenu les plus adéquats pour vos objectifs. Prêt à donner un coup de boost à votre marque ? Je suis prêt !

Lorsqu’on lance une campagne d’influence sur Instagram ou Tik Tok, on investit forcément un budget conséquent, que ce soit dans la rémunération des influenceurs, ou bien dans la dotation produit envoyée. Il est donc naturel d’espérer un retour sur investissement (ROI) qui soit à la hauteur. Cependant, ce dernier peut être difficile à mesurer car l’influence est avant tout une histoire de visibilité. Comme lors d’un achat média ou d’une publicité dans le métro, il est donc difficile de savoir exactement à combien d’achats a mené une campagne, car ils peuvent se déclencher plusieurs jours ou semaines après l’activation de l’influenceur. 

Heureusement, il existe des KPIs (Key Performance Indicator) qui permettent d’avoir une idée de l’impact d’un influenceur sur une campagne. Découvrez-les dans cet article, et n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez être coaché pour gérer vos campagnes ou me confier la gestion d’une campagne influenceurs.

Le marketing d’influence en quelques mots

Le marketing d’influence est un terme général pour désigner des partenariats entre des marques et des influenceurs, aussi appelés créateurs de contenus.

Grâce au marketing d’influence, le créateur parle d’un produit ou d’une marque à son audience. Les contreparties sont diverses :

  • Envoi gratuit d’un produit ou test d’un service,
  • Rémunération directe contre une ou des publications,
  • Rémunération via un système d’affiliation : l’influenceur reçoit une commission sur chaque vente générée.

Un brief est alors créé, pour indiquer les informations essentielles sur le produit. Cependant, un brief trop strict est contre-productif, car plus l’influenceur parle naturellement et à sa manière d’un produit, plus les chances de succès de la campagne sont grandes car sa promotion s’intègre naturellement à sa ligne éditoriale et est plus facilement acceptée par sa communauté. 

Définir ses attentes lors d’un partenariat influenceur

Avant de parler de ROI, il faut avant tout définir votre objectif lors de la campagne influenceurs. C’est en effet l’objectif de votre campagne qui définira non seulement le mécanisme de celle-ci, les contreparties, la durée, mais aussi les KPIs à regarder.

Gagner en visibilité

En gagnant en visibilité, vous allez accroître votre notoriété, c’est-à-dire que le nom de votre marque ou d’un produit va devenir connu auprès de plus de personnes.

Cette visibilité touchera à la fois des prospects intéressants, pouvant mener à des ventes, ou à des personnes non intéressées mais qui connaîtront tout de même votre existence.

Les campagnes qui peuvent vous faire gagner en visibilité sont par exemple les publications instagram ayant pour but de présenter votre marque ou concept (sans forcément pousser à la vente, mais avec une mention de votre compte), l’organisation d’un jeu concours, ou encore la création de Reels, qui peuvent avoir un reach supérieur à une publication classique.

Attention toutefois aux jeux concours, qui sont très utiles quand on démarre pour gagner beaucoup d’abonnés et se faire connaître au grand nombre, mais peuvent attirer une cible de “concouristes” si ce sont les seules collaborations que vous réalisez.
Mon astuce : toujours proposer un code promo à l’annonce des résultats pour espérer déclencher des ventes auprès des participants.

Gagner des prospects

Cet objectif précis a pour but de générer de l’intérêt auprès de potentiels futurs clients. Ces derniers peuvent ainsi commencer à s’intéresser à votre marque.

Les prospects peuvent par la suite se transformer en clients qualifiés. 

Les campagnes d’influence qui attirent le plus de prospect sont celles qui incluent des liens dans les stories (menant par exemple à une inscription newsletter) ou les formulaires d’inscription à remplir.

Réaliser des ventes directes

C’est évidemment l’objectif le plus souhaité par les marques et les entreprises qui investissent dans l’influence. Il faut savoir que générer des ventes sur les réseaux sociaux grâce à une promotion influenceur ne se fait pas en un claquement de doigts, et prend généralement du temps. 

Alors qu’avant, une simple série de stories avec liens et code promo pouvaient générer quelques ventes directes sur votre e-commerce, il est désormais conseillé d’inscrire votre campagne de vente dans une campagne long-terme, avec plusieurs prises de paroles des influenceurs qui agiront comme de véritables ambassadeurs de votre marque.

Grâce à des partenariats récurrents, l’ambassadeur parlera à plusieurs reprises de votre marque (par exemple une fois par mois), ce qui pourra construire un véritable storytelling auprès de votre marque, mais aussi rassurer la communauté sur les résultats de votre produit, puisque l’influenceur aura eu le temps de le tester et de l’intégrer à son quotidien. Dans ce cas, le meilleur mécanisme pour faire cette collaboration est la réalisation de stories sponsorisées avec l’intégration de liens qui permet d’envoyer directement les followers vers votre page de vente. Dans certains cas, l’ajout d’un code promo permet d’inciter de passer à l’achat plus facilement. 

Comment mesurer le ROI d’une collaboration influenceur 

Mesurer le ROI d’une campagne d’influence en créant un code promo

La création d’un code promo permet de mesurer directement via son CMS le nombre de ventes réalisées via ce dernier.

Il est possible de créer un code promo général par campagne (dans ce cas, il est plus difficile de savoir de quel influenceur vient les ventes), ou bien un code promo par influenceur (ce que je vous recommande).

Cette dernière option permet également au créateur de contenu de donner un sentiment d’exclusivité à ses abonnés, ce qui peut augmenter le nombre de ventes.

Les deux indicateurs à observer pour chaque influenceur dans le cadre de l’attribution d’un code promo sont : 

  • Le nombre d’utilisations,
  • Le CA généré.

En effet, un code peut être utilisé moins de fois mais avec des paniers et donc un CA supérieur. Lors de la création des codes promo uniques, je vous recommande de proposer une réduction de minimum 15% pour susciter l’envie immédiate d’achat. 

Créer des urls personnalisées

Selon le type de campagne, il peut être pertinent de créer des urls personnalisées avec des utms spécifiques. 

Cela vous permettra en effet de tracker via Google Analytics le nombre de sessions et visiteurs amenés par l’influenceur, et donc de comparer les performances si vous avez activé plusieurs influenceurs en même temps.  

Cette méthode ne convient pas aux partenariats qui incluent simplement un post Instagram. Ces liens peuvent en revanche être placés en stories, dans un article de blog, ou parfois dans la biographie (moyennant un plus gros budget).

Obtenir les résultats d’un partenariat influenceur en demandant directement les statistiques

Chaque influenceur qui possède un compte professionnel a accès à ses statistiques détaillées. 

Vous pourrez ainsi lui demander (et même inclure le partage de ces données dans les conditions de partenariat initiales) : le nombre de “j’aime”, le nombre de commentaires, le nombre d’enregistrements, de repartages, les impressions, ainsi que les actions enregistrées sur le post sponsorisé.

Il est aussi possible de demander les statistiques des stories qu’iel a réalisé pour vous. Celles-ci, en plus d’indiquer le nombre de vues, permettent de voir le nombre de clics sur le lien ou les actions effectuées à la suite de la story.

Mesurer le ROI du marketing d’influence via les inscriptions 

Certaines campagnes d’influence ont pour but de pousser à une inscription. Il peut s’agir de l’inscription à un jeu-concours ou bien à une newsletter. 

Dans ce cas, l’impact de la campagne d’influence est facilement mesurable, puisqu’il vous suffit de vérifier le nombre de participants ou d’inscriptions. 

Avec quels outils mesurer les résultats d’une campagne d’influence ?

Il existe plusieurs manières d’obtenir et de gérer des partenariats influenceurs. Certains résultats peuvent se mesurer par nous-même via les outils cités ci-dessus. Ainsi, Google Analytics, le nombre d’utilisations d’un code promo, ou encore le trafic généré via un lien avec utm sont facilement trackables.

Il est également possible de travailler avec des plateformes dédiées à l’influence. Ces dernières utilisent des outils intégrés qui permettent de mesurer les performances. 

Voici une liste non exhaustive de mes plateformes d’influence préférées : 

Mesurer le ROI d’une campagne d’influence est donc possible, surtout sur le court terme. Des retombées peuvent en effet apparaître plus tard sans qu’il soit directement possible de les relier à un influenceur. Il faut bien sûr comparer le CA généré par rapport à la somme investie. C’est pourquoi le choix des bons profils d’influenceurs est primordial pour le succès d’une campagne.

N’hésitez pas à me contacter pour toute demande de gestion de partenariats influenceurs.

Pour beaucoup de marques, le marketing d’influence est synonyme de boost de ventes et de notoriété. Mais pour certaines marques, collaborer avec des influenceurs a changé leur vie. 

Changement d’image de marque, nouvelle cible de consommateurs, campagne promotionnelle plus interactive que la publicité traditionnelle… De nombreuses campagnes influenceurs se démarquent de par leur créativité et leur impact sur l’image de la marque engagée. Zoom sur 3 stratégies de marketing d’influence réussies.

Jennyfer renaît grâce au marketing d’influence

Jennyfer est une marque Française de prêt-à-porter pour les jeunes. Dans les années 2000, elle connaît un franc-succès parmi les 12-15 ans, passage incontournable des adolescentes en quête de fringues tendances et abordables. Mais face à l’arrivée en France d’H&M et des marques du groupe Inditex, elle n’arrive plus suivre. Très vite, elle tombe en désuétude, et se voit connotée de cheap et vulgaire.

Mais la marque ne s’avoue pas vaincue : depuis quelques années, la marque se refait une image et une histoire à l’aide des influenceuses. Collections capsules, voyages de crew d’influenceuses dans le monde entier, renommée européenne… comment la marque a-t-elle fait pour passer de has been à tendance ?

Tout commence par la constitution d’un “squad” d’influenceuses (un groupe). 

En novembre 2018, Jennyfer fait une apparition remarquée sur l’Instagram de jeunes influenceuses à la mode. Au programme : invitation d’une bande de copines pour un shooting décalé et sexy au Val d’Isère pour la collection hiver. 

La marque renouvelle ça en janvier 2019 avec un voyage à Bangkok. Les mêmes influenceuses Léna Mahfouf, et Ashwayoflife sont invitées, en plus de nouvelles têtes très connues parmi les jeunes : Style Tonic, The Doll Beauty ou encore Carla Ginola. Les influenceuses postent les behind the scene des photoshoots, vloguent (font un journal vidéo) de leur séjour avec la marque, postent des multiples photos des backstages…toujours vêtues de la nouvelle collection de vêtements de la marque.

A partir de là, la marque s’est inscrit dans l’esprit des jeunes consommateurs comme tendance, décalée, innovante. La machine est relancée. 

Emportée par sa nouvelle popularité, la marque continue de s’entourer des jeunes personnalités du moment, pour avoir des ambassadeurs représentant directement la cible qu’ils visent. En mai 2019, Jennyfer lance une collection capsule exclusive avec Lena Mahfouf, ambassadrice de la marque depuis son renouveau et influenceuse très populaire, et créé des ruptures de stock en l’espace de 48H. 

Hellobody, de la télé-réalité aux blogueuses engagées

Hellobody est une marque allemande de produits cosmétiques et de soin qui s’est fait connaître en France grâce aux stars de la télé-réalité. Ces collaborations lui permettent de gagner rapidement en visibilité et notoriété, mais très vite, sa crédibilité est touchée à cause de l’image méfiante que renvoient les stars de télé-réalité.

En avril 2018, HelloBody fait une apparition remarquée dans les vlogs de la jeune Marie Lopez – aka EnjoyPhoenix, première Youtubeuse Française. L’influenceuse aux 5 millions d’abonnés réalise un shooting photo secret avec la marque, et vlogue les dessous du shooting.

Source : Hellobody

Très vite, la marque inonde Instagram en collaborant à la fois avec des méga-influenceurs comme des micros-influenceurs, apparaissant régulièrement dans leurs routines beauté sous la forme de posts, stories, ou vidéos. En parallèle, les messages renvoyés par la marque deviennent plus sérieux, avec la promotion de cosmétiques sains, réalisés dans le respect de la nature, des animaux et de l’homme. 

Cette présence constante sur les réseaux sociaux, associée au quotidien des influenceurs et à un mode de vie sain et respectueux de la planète ancre la marque dans les esprits comme LA marque de soins à avoir.

En 2 ans, elle s’est imposée sur le marché très bouché de la cosmétique pour figurer au même rang de marques plus anciennes comme Esthée Lauder, Garnier, ou l’Oréal. 

En octobre 2019, la marque invite EnjoyPhoenix à voyager au Mexique pour découvrir leurs plantations d’Aloe Vera pour leur gamme ALOE, et à visiter l’association locale qui vient en aide à des jeunes filles défavorisées auxquels les bénéfices de la collection sont reversés. 

Zalando brise les stéréotypes et dépoussière son image avec #Freetobe

C’est la dernière campagne en vogue sur les réseaux sociaux.

Les dernières semaines du mois d’octobre, le hashtag #freetobe associé à l’e-commerce fashion Zalando fleurissait sur Instagram, associé à des messages de body positivisme, et du rejet des critiques et jugements sur l’apparence physique et le look de quelqu’un. 

Le 31 octobre, la marque frappe fort avec l’installation de centaines de panneaux publicitaires à Paris à déchirer. Le panneau, affichant une critique ou un jugement, doit être déchiré pour dévoiler un vêtement caché à prendre gratuitement. 

Source : Influenth

Afin de faire la publicité de cette opération spéciale, la marque s’associe à de grands influenceurs Français comme JohanPapz, Richard, Ophélie DuVillard, Ludivine, Mybetterself ou encore Anthonin – qui postent un total look Zalando le 31 octobre et filment en stories la découverte des vêtements avec leurs abonnés. 

Peu associée aux mouvements de body positivisme ou à la tendance des influenceurs, Zalando profite donc de cette campagne coup de poing pour renouveler son image de marque et créer un fort capital sympathie auprès des communautés des influenceurs ambassadeurs. Au total, plus de 185 000 personnes* ont été touchées suite aux posts du 31 octobre des influenceurs, posant dans des looks Zalando et dénonçant les critiques dont ils ont pu être la cible. (*calcul réalisé à partir du taux d’engagement de chaque influenceur concerné).

À lui seul, Instagram occupe près de 79 % des ventes réalisées grâce au marketing d’influence. Face à ce constat, il est bien normal de vouloir recourir au réseau pour augmenter la notoriété de votre marque en ligne. Mais pour obtenir de bons retours sur Instagram, il vous faut trouver les bons influenceurs. Mais comment alors faire pour trouver un influenceur sur Instagram et booster son image de marque ?

1- Faites des recherches via des hashtags

Véritable réseau social de la photo, Instagram a développé au fil des années un moteur de recherche imparable pour trouver des profils ou styles de photos en particulier. Cela est particulièrement apprécier pour trouver vos influenceurs.

La première astuce réside à rechercher les influenceurs avec les hashtags qu’ils utilisent sous leurs photos. Les hashtags sont à Instagram ce que sont les mots-clés au SEO : ils doivent décrire la photo publiée ou avoir un rapport avec. Vous pouvez faire une recherche de hashtags en rapport avec vos activités, les thématiques que vous souhaitez développer, vos objectifs ou encore vos aspirations.

En quelques secondes, le moteur d’Instagram va vous donner une liste des comptes les mieux répertoriés selon les mots-clés tapés. Choisissez-en quelques-uns et faites un comparatif. Pour ce faire, vous pouvez vous référer :

  • à leur nombre d’abonnés
  • au taux d’engagement de leurs posts,
  • à leur localisation,
  • aux moyens de contact qu’ils proposent,
  • s’ils vous inspirent confiance ou non.

Cette méthode basique vous permet certes de trouver un influenceur sur Instagram, mais elle peut réellement devenir chronophage. Aussi, il n’est pas toujours évident de savoir comparer les potentiels des différents profils qui s’affichent à l’écran. Vous pourriez alors utiliser un outil spécialisé dans les recherches sur Instagram.

Rechercher des profils depuis un profil qu’on apprécie

Pour faciliter vos recherches et trouver rapidement des influenceurs très similaires à un profil que vous appréciez, rendez-vous sur ce profil en question. Cliquez ensuite sur la petite flèche bleue qui apparaît à côté de son pseudo. En quelques secondes à peine, Instagram va vous proposer plusieurs comptes similaires. Cela est idéal pour trouver des influenceurs dans la même niche (voyage, parentalité, beauté..), dans le même pays, ou qui parlent la même langue.

2- Servez-vous d’outils spécialisés en recherche sur Instagram

Outil de recherche Favikon

La seconde alternative que je vous propose est payante, mais je vous assure qu’elle vaut le coup. En tant qu’experte du marketing d’influence, cet outil m’a notamment sauvé un nombre incalculable d’heures de recherche. Je parle bien évidemment de l’outil spécialisé en marketing d’influence Favikon. Avec Favikon, vous accédez rapidement à une base de données fiable sur les différents profils d’influenceurs.

L’utilisation de Favikon permet d’affiner vos résultats de recherche pour trouver un influenceur sur Instagram qui correspond à vos besoins. Mots-clés, langue, pays, genre, taux d’engagement… L’outil propose un grand nombre de variables pour avoir la recherche la plus précise possible. La version gratuite du logiciel permet de réaliser des recherches en utilisant jusqu’à 3 mots-clés différents, que vous pouvez combiner avec les conditions « AND » ou « OR ».

Vous pouvez également faire vos recherches par catégorie d’influenceur dans l’objectif d’une campagne marketing ciblée. Grâce aux outils spécialisés en recherche d’influenceurs, vous pouvez aussi cibler vos collaborateurs selon leur localité. D’ailleurs, il est possible d’affiner les résultats à une ville, une région, un pays ou une langue en particulier.

Le grand plus de Favikon ? L’analyse complète du profil Instagram qu’il fourni, et la note attribuée à chacun. Cette note, qui s’apparente au taux d’engagement, vient jauger la qualité et fiabilité du compte. Elle est idéale pour les marques qui investissent de l’argent dans une collaboration, et souhaitent s’assurer avant de s’engager du retour sur investissement que cela peut leur apporter.

3- Faites-vous accompagner par un expert du marketing d’influence

Trouver des influenceurs c’est bien, mais savoir comment les approcher, que leur proposer et négocier avec eux, cela demande du temps et un certain savoir-faire. Le mieux pour créer une campagne d’influence marketing est de faire appel à un(e) experte(e) dédi(e). De préférence, il vaut mieux choisir un freelance plutôt qu’une agence digitale.

En effet, ce dernier est plus apte à s’adapter aux exigences et aux contraintes de vos différents projets et campagnes. Il saura analyser vos besoins avec plus de précision pour ensuite vous conseiller sur les bonnes alternatives à recourir en fonction de votre budget.

Se faire accompagner par un expert du marketing d’influence et du netlinking reste une bonne option en soi, peu importe vos objectifs. Il vous aidera à définir le profil idéal de l’influenceur à contacter et peut même déjà être en contact avec quelques profils intéressants pour votre réseau. Intéressé(e) ? Vous pouvez me contacter pour que nous discutions en détails de vos besoins !